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20 février 2015, par
Le gouvernement grec a proposé à Bruxelles une prolongation de six mois de « l’accord de prêt » européen, face à la pression des ministres des Finances. Cependant, cette extension n’inclut pas la prorogation du “mémorandum” en cours, qui est le symbole de l’austérité.
La demande de la Grèce à l’Europe a pour objectif de ne pas renier les promesses électorales et de respecter en partie les conditions imposées par Bruxelles. Ainsi, le gouvernement grec a assuré continuer les réformes et répondre à quelques exigences mais n’a pas dérogé sur le côté social et surtout humanitaire.
Le gouvernement d’Alexis Tsipras a assuré qu’il s’engagerait durant ces six mois à un équilibre budgétaire, tout en assurant être « en ligne avec ses promesses ». D’ailleurs la demande a été écrite « de telle manière qu’elle conviendra à la partie grecque et à la direction de l’Eurogroupe », a indiqué mercredi soir le ministre Yanis Varoufakis.
Athènes a proposé à ses partenaires européens « des réformes immédiates contre l’évasion fiscale et la corruption », et des mesures « pour affronter la crise humanitaire et relancer l’économie ». Cet accord a pour but de donner du temps au gouvernement grec pour présenter à la zone euro un « nouveau contrat pour la reprise et la croissance » sur la période 2015-2019, qui inclura un plan de « réduction de la dette, comme le prévoyait la décision de 2012 » des ministres des Finances européens.
Toutefois, à l’heure où les directeurs du Trésor de la zone euro ont examiné la demande, le Premier ministre a défendu devant le Parlement grec ses premières réformes destinées aux plus démunis. Parmi lesquelles l’interdiction des saisies immobilières et de la mise aux enchères des résidences principales des ménages surendettés. Le gouvernement propose aussi le raccord au réseau des foyers privés d’électricité pour impayés.
Ces mesures promises aux Grecs ne sont pas au goût de l’Eurogroupe, de son président Jeroen Dijsselbloem et du ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäubl, pour qui seul « l’extension du programme existant » est envisageable. " Il n’est pas acceptable et il ne sera pas accepté qu’on se lance dans une extension (de l’aide) sans mise en œuvre des réformes convenues, les deux choses sont indissociables », a insisté ce dernier.
Dans un tel contexte et face à la pression des ministres européens des Finances, la France pourrait jouer un rôle déterminant. Ainsi, Pierre Moscovici, commissaire aux Affaires économiques, a proposé « une redéfinition des réformes exigées par l’Europe, dont le gouvernement grec martèle qu’elles ont été un échec ».
Alors que Michel Sapin, ministre français des Finances, a de nouveau répété qu’il est indispensable de tenir compte « à la fois du vote des Grecs et du respect des règles européennes ». La médiation qu’installe les Français pourrait être soutenue par la Commission européenne, dont le président Jean-Claude Juncker.
D’autant plus que le gouvernement grec a promis qu’en échange de cette extension, il est prêt à accepter certaines exigences de la troïka telles que le lancement de réformes visant à renforcer l’indépendance de l’administration fiscale et la modernisation du système judiciaire afin de lutter contre les oligarques. Mais le gouvernement a refusé toute nouvelle baisse des retraites, hausse de la TVA ou flexibilisation du droit du travail.
Le bras de fer continue, et les récentes déclarations de certains hauts responsables, tels que Valéry Giscard d’Estaing, pourraient handicaper le travail réalisé par la Grèce. En effet, l’ancien chef d’Etat a affirmé dans Les Echos, qu’une sortie de la Grèce de la zone euro, ou “Grexit”, est « la meilleure solution pour mettre un terme à la crise actuelle. « La Grèce ne peut régler ses problèmes aujourd’hui que si elle retrouve une monnaie dévaluable. Il faut donc envisager ce scénario très calmement, à froid, dans l’intérêt de la Grèce elle-même ».
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