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Création d’une commission d’enquête sur les origines du surendettement du pays
8 avril 2015, par
Athènes s’est engagée à verser les 460 millions d’euros dus au FMI, a annoncé ce dimanche Christine Lagarde, la directrice du Fonds monétaire international, à l’issue d’une rencontre à Washington avec le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis.
Cependant, en parallèle de la rencontre avec le FMI, le Parlement grec a adopté la création d’une commission d’enquête sur les origines des plans d’austérité et évoqué le montant des réparations de guerre que le pays demande à Berlin.
« Nous avons échangé nos points de vue sur les développements en cours et sommes d’avis qu’une coopération effective est dans l’intérêt de tous » a déclare la directrice du FMI. Cette dernière a indiqué qu’ils ont « convenu que l’incertitude n’est pas dans l’intérêt de la Grèce et je salue la confirmation du ministre que le versement dû au fonds sera effectué le 9 avril », dans un communiqué.
Cette remarque fait référence à la rumeur laissant entendre que la Grèce ne pourrait pas rembourser sa dette. Une rumeur alimentée par une lettre alarmiste du premier ministre grec, Alexis Tsipras, à la chancelière allemande, Angela Merkel, datée du 15 mars.
Le pays est actuellement en pleine négociations, jugées difficiles, avec ses partenaires européens, l’obligeant à chercher d’autres alliés. Après le FMI, Yanis Varoufakis s’est entretenu avec des responsables du Trésor américain, tel que Nathan Sheets, sous-secrétaire au Trésor américain chargé des affaires internationales, ou encore avec Caroline Atkinson, conseillère de Barack Obama pour les affaires économiques internationales.
De plus, le gouvernement grec a décidé de se tourner avec la Russie, afin de trouver « une coopération économique ». Le Premier ministre grec Alexis Tsipras est en Russie pour deux jours, dans le cadre des « relations avec les pays extérieurs à l’UE » qui relèvent d’un « terrain complètement différent », a expliqué Yanis Varoufakis, lors d’une interview publiée hier par le quotidien financier Naftemboriki.
Cependant, cette visite fait polémique en Europe, qui craint « que quiconque à Athènes soit prêt à tourner le dos à l’Europe pour se jeter dans les bras de la Russie », a déclaré le ministre allemand de l’Économie, Sigmar Gabriel. Toutefois, cette visite grecque s’avère plus une tactique diplomatique qu’une intention de tourner le dos à l’Europe.
Car « la Grèce a besoin de l’UE et la Russie a besoin d’une Grèce dans l’UE et dans l’Otan pour éventuellement trouver des appuis contre les critiques à son égard et les sanctions économiques », a expliqué Constantinos Filis, directeur de recherche à l’Institut des relations internationales à Athènes, à l’Agence France Presse.
Le secrétaire d’État au Budget, Dimitris Mardas, a indiqué samedi 4 avril devant les parlementaires que ses services avaient évalué à 278,7 milliards d’euros le montant des réparations de guerre dues par l’Allemagne à la Grèce, à la suite de l’occupation du pays entre 1941 et 1944.
Cette somme comprend un prêt forcé de 10,3 milliards d’euros exigé de la Banque de Grèce par les nazis, et les dommages subis par les « particuliers et les infrastructures » du pays. Un rapport de la Comptabilité nationale grecque avait déjà évalué le montant des réparations à 162 milliards d’euros.
Les autorités allemandes ont rejeté à plusieurs reprises ces dernières semaines les demandes du gouvernement grec, affirmant que la question des réparations a déjà été réglée une fois pour toutes, lorsque l’Allemagne avait versé 115 millions de Deutsche Mark (62 millions de francs de l’époque) en 1960 à la Grèce. « La probabilité (que l’Allemagne paie des indemnités de guerre à posteriori) est nulle », avait assuré début février le ministre allemand de l’Économie, Sigmar Gabriel.
Dans un tel contexte et souhaitant conservé sa ligne anti-austérité, les députés grecs ont voté pour la création d’une commission d’enquête sur les origines des plans d’austérité. Cette commission sera composée de scientifiques et de juristes, qui examineront l’origine de la dette grecque et des plans d’austérité mis en place à partir de 2010 en échange de l’aide financière de l’UE, de la BCE et du FMI (240 milliards d’euros).
Alexis Tsipras a plaidé devant le Parlement, assurant que « les questions qui se posent sur ces cinq dernières années de plans d’austérité sont immenses » et « le peuple a le droit d’avoir des réponses ». Pour ce dernier, « le peuple grec a besoin de comprendre comment le pays a accepté des mesures qui ont fait augmenter la dette, passée de 124 % du PIB au début de la crise à 175 % aujourd’hui, qui ont conduit à l’augmentation du chômage, aux baisses des salaires et à l’exode des jeunes diplômés ».
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