Nouvelles propositions du gouvernement Tsipras à l’Union européenne

La Grèce recule sur les retraites et la TVA

10 juillet 2015

Retraite à 67 ans, hausse de la TVA mais aussi fin de l’impunité fiscale des armateurs et baisse du budget de l’armée : le gouvernement grec a fait de nouvelles propositions deux heures avant l’expiration de l’ultimatum fixé par l’Union européenne. Si elles sont acceptées, alors le Parlement grec se réunira la semaine prochaine pour valider ces mesures.

Alexis Tsipras, Premier ministre de la Grèce.

Les propositions du gouvernement grec sont arrivées jeudi à 22h à Bruxelles, soit deux heures avant l’expiration de l’ultimatum de l’Union européenne. Avec cette nouvelle offre, Athènes espère obtenir un troisième plan d’aide européenne. Les propositions du gouvernement présidé par Alexis Tsipras seront immédiatement étudiées par les créanciers qui les présenteront demain, aux ministres des Finances de la zone euro, avant un sommet extraordinaire des 28 pays de l’Union européenne convoqué dimanche à Bruxelles. S’ils estiment qu’elles peuvent servir de base à des négociations pour un prêt de trois ans et à des crédits relais la Grèce à flot. Le Parlement grec se réunira alors à nouveau la semaine prochaine pour transformer les propositions en loi.

Les autorités grecques propose ainsi une hausse de la TVA (23% pour la restauration, 13% pour l’hôtellerie), des impôts sur les sociétés et pour les armateurs, des taxes sur les produits de luxe et la publicité à la télévision ; une réduction des dépenses publiques (-300 millions d’euros en matière de défense, d’ici à fin 2016) ; le retour des privatisations que Syriza avait stoppé en arrivant au pouvoir. Les ports du Pirée et de Thessalonique sont visés. Est également en ligne de mire la fiscalité avantageuse dont bénéficient les îles, composantes essentielle de l’industrie du tourisme.

Le chef du gouvernement grec a fait un autre pas en direction de ses créanciers, en acceptant de lancer une réforme des retraites et de la fonction publique pour réduire le déficit. L’âge de départ à la retraite est par ailleurs repoussé à 67 ans, avec l’impossibilité de la prendre avant 62 ans.

En retour, Athènes souhaite une solution "pour régler" son énorme dette publique (180% du PIB), ainsi qu’un "paquet de 35 milliards d’euros" consacré à la croissance.

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