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L’OMC a mis en garde contre un scénario catastrophe
5 février
Ngozi Okonjo-Iweala, Directrice de l’Organisation mondiale du Commerce a alerté à Davos sur l’impact d’une guerre commerciale, qui pourrait réduire le PIB mondial de plus de 10 %. L’administration Trump a imposé des taxes de 25 % sur le Canada et le Mexique, suspendues 30 jours sous conditions. La Chine va subir une hausse de 10 %, attisant les tensions. Cette guerre commerciale provoquera une crise comparable à celle des années 1930, a souligné Ngozi Okonjo-Iweala. Rappelons que cette crise vit l’extrême droite arriver au pouvoir dans de nombreux pays dont l’Allemagne. Cela favorisa le déclenchement de la Seconde guerre mondiale.
Dès le 23 janvier, Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’OMC, avait alerté sur les dangers d’une riposte généralisée aux taxes douanières. Lors du Forum économique mondial de Davos, elle a souligné qu’une logique de « coup pour coup » pourrait réduire le PIB mondial de plus de 10 %, frappant particulièrement les pays pauvres. Son avertissement fait écho aux analyses de la Banque du Canada, qui anticipe un ralentissement de la croissance (-2,7 % en 2025) et une inflation accrue (+4,5 points) en cas de conflit commercial prolongé. Elle avait lancé un cri d’alarme : une escalade tarifaire généralisée pourrait entraîner des pertes du PIB mondial à deux chiffres, rappelant les crises des années 1930. L’OMC a appelé au calme, rappelant que « tout le monde paiera », en particulier les pays pauvres.
L’administration Trump annonçait fin janvier 2025 des droits de douane massifs sur les importations en provenance du Canada (25 %), du Mexique (25 %) et de la Chine (10 %). Une suspension partielle a été décidée ce 3 février pour trente jours avec les deux premiers pays. Cette décision, intervenue après des négociations tendues, offre un répit temporaire à l’Amérique du Nord, mais laisse planer des risques économiques majeurs, notamment avec la Chine.
Les États-Unis ont suspendu pour trente jours l’application des droits de douane de 25 % sur les importations canadiennes et mexicaines, initialement prévus à partir du 4 février. Cette pause résulte d’accords bilatéraux axés sur la sécurité frontalière et la lutte contre le trafic de fentanyl. Le Canada s’est engagé à déployer 10 000 agents frontaliers, à nommer un « tsar » antidrogue et à classer les cartels mexicains comme organisations terroristes, en plus d’une collaboration renforcée avec les États-Unis contre le crime organisé. De son côté, le Mexique a promis d’intensifier les contrôles à sa frontière nord avec 10 000 membres de la Garde nationale, tandis que Washington s’est dit prêt à endiguer le trafic d’armes vers le sud.
Les chaînes d’approvisionnement intégrées, comme dans l’automobile où les pièces traversent plusieurs fois les frontières, seraient les premières touchées. Gregory Daco, économiste chez EY, prédit même une récession au Mexique si les tarifs de 25 % étaient rétablis, avec une inflation à 6 % et une chute de 7 % du peso.
Cette trêve masque mal les tensions. Donald Trump a répété son souhait controversé de voir le Canada devenir « le 51e État américain » pour supprimer définitivement les barrières commerciales. Par ailleurs, le Mexique avait menacé de représailles tarifaires et non tarifaires avant la suspension, soulignant la dépendance économique mutuelle : 83 % de ses exportations (automobiles, produits agricoles) sont destinées aux États-Unis.
Contrairement à ses voisins nord-américains, la Chine reste soumise à une augmentation de 10 % des droits de douane américains, justifiée par Washington comme une mesure contre le trafic de fentanyl et l’immigration illégale. Pékin a dénoncé une « pratique erronée » et promis des mesures « correspondantes », tout en déposant une plainte devant l’OMC. Dès le 10 février, des surtaxes chinoises cibleront des produits américains, risquant d’envenimer une guerre commerciale déjà latente.
Cette escalade intervient dans un contexte où la Chine est le troisième partenaire commercial des États-Unis, avec plus de 40 % des importations américaines issues du Canada, du Mexique et de l’Empire du Milieu combinés. Les secteurs clés comme l’électronique, l’automobile et l’agriculture pourraient subir des perturbations majeures.
La suspension des tarifs avec le Canada et le Mexique offre une fenêtre de dialogue, mais les défis persistent. L’administration Trump devra concilier ses promesses sécuritaires et économiques sans provoquer de rupture commerciale. Quant à la Chine, l’absence de négociation ouverte laisse craindre une nouvelle phase de tensions.
Comme le résume Cédric Dupont, expert en relations internationales, « les droits de douane ne sont pas la mesure adéquate pour redonner sa grandeur à l’Amérique ». Dans un marché unique mondial, l’équilibre entre protectionnisme et coopération reste plus que jamais un sujet essentiel.
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