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Vers la paix au Moyen-Orient : le 21e siècle ne sera pas celui de l’hégémonie de l’Occident et de son bras armé l’OTAN
23 mars 2023
Le 10 mars sous l’égide de la Chine, l’Iran et l’Arabie saoudite prévoit le rétablissement des relations diplomatiques avec la réouverture des ambassades. Suite à cet accord, le chef d’État d’Arabie saoudite a invité ce 19 mars son homologue iranien à renouer directement le dialogue en venant en Arabie saoudite. Cet accord ouvre la voie à d’importants changements car Iran et Arabie saoudite soutiennent des adversaires dans les guerres au Yemen et en Syrie. Cela ouvre la voie à la paix et se traduit aussi par l’isolement des colonialistes au pouvoir en Israël. L’accord avec l’Arabie saoudite peut en effet permettre à l’Iran de se rapprocher des autres pays du Moyen-Orient. Conçu sous l’égide de la Chine, l’accord souligne que le monde du 21e siècle ne sera pas soumis à l’hégémonie de la classe dirigeante occidentale.
Le roi Salmane d’Arabie saoudite a invité, dimanche 19 mars, le président iranien, Ebrahim Raïssi, à se rendre prochainement à Riyad. Cette sollicitation intervient peu après le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Conclu sous l’égide de la Chine, le 10 mars, l’accord signé par Téhéran et Riyad prévoit la réouverture des ambassades saoudienne et iranienne d’ici deux mois, la relance de discussions en matière de sécurité, ainsi qu’une coopération économique.
Depuis plusieurs années, l’Iran et l’Arabie saoudite sont impliqués dans des conflits régionaux qui ont contribué à alimenter les tensions et à aggraver la situation au Moyen-Orient. L’un de ces conflits est la guerre civile au Yémen, où l’Arabie saoudite dirige une coalition qui combat les forces houthistes soutenues par l’Iran. Cette guerre a causé des milliers de morts et a entraîné une crise humanitaire importante. L’autre se situe en Syrie.
Depuis 2015, au Yémen, l’Arabie saoudite est à la tête d’une coalition progouvernementale qui combat les rebelles houthis (minorité chiite) soutenus par Téhéran. Le 12 mars, la mission iranienne auprès de l’ONU a déclaré que l’accord avec Riyad « accélérerait le cessez-le-feu, aiderait à entamer un dialogue national et à former un gouvernement national inclusif » au Yémen, selon l’agence de presse officielle iranienne Irna. Un porte-parole des Houthis cité par Al Arabiya (en anglais) a toutefois rappelé que le groupe n’était pas “subordonné” à Téhéran et que la résolution du conflit devrait passer par eux et Riyad.
Une normalisation des relations entre l’Iran et l’Arabie saoudite pourrait donc conduire à une réduction des tensions et à une diminution de l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures du Yémen. Cela pourrait éventuellement ouvrir la voie à des pourparlers de paix et à une résolution pacifique du conflit.
En Syrie, depuis le début de la guerre, en 2011, l’Iran est le principal soutien du président Bachar Al-Assad, issu de la minorité chiite alaouite, tandis que l’Arabie saoudite soutient les combattants de l’opposition. Le ministère des Affaires étrangères syrien a décrit l’accord comme une « étape importante qui conduira au renforcement de la sécurité et de la stabilité dans la région », cite Associated Press.
L’accord sonne comme un revers pour Israël. Le chef de l’opposition israélienne Yaïr Lapid déplore « un échec total et dangereux de la politique étrangère du gouvernement israélien. » La stratégie des colonialistes au pouvoir à Tel Aviv est d’isoler l’Iran. Ce rapprochement entre Iran et Arabie Saoudite va à l’encontre de leurs intérêts. Car pour marquer leur soutien à l’Arabie saoudite, plusieurs pays du Golfe avaient réduit leurs liens diplomatiques avec Téhéran. Parmi eux : les Emirats arabes unis, le Koweït, le Soudan ou encore Bahreïn. Ces derniers mois, les Emirats et le Koweït, suivant la démarche de l’Arabie saoudite, ont commencé à renouer des relations avec l’Iran. C’est donc une nouvelle situation qui se dessine au Moyen-Orient, avec une volonté d’aller vers la paix.
Cet accord ne doit rien aux dirigeants occidentaux. Il est le résultat de la médiation de la Chine. Rappelons qu’à la différence des anciennes puissances coloniales occidentales, la Chine a traditionnellement adopté une position de non-ingérence dans les affaires internes des autres pays.
La Chine joue un rôle de plus en plus important au Moyen-Orient, en particulier dans les domaines économique et énergétique. En tant que principal importateur de pétrole brut de la région, la Chine a des intérêts économiques stratégiques dans la stabilité politique de la région.
En ce qui concerne le rapprochement entre l’Iran et l’Arabie saoudite, la Chine a donc joué un rôle de médiateur en raison de ses bonnes relations avec les deux pays. La Chine a des relations diplomatiques cordiales avec l’Iran et entretient également des relations économiques et politiques importantes avec l’Arabie saoudite.
En outre, la Chine a un intérêt dans la stabilité du Moyen-Orient en raison de son projet de la Nouvelle Route de la soie, qui implique d’importants investissements dans les infrastructures et les industries de la région. La réalisation de ce projet dépend en grande partie de la stabilité politique et de la sécurité dans la région.
Le monde du 21e siècle se dessine. Manifestement, l’influence des dirigeants occidentaux recule au Moyen-Orient, car malgré l’ostracisme visant l’Iran dans les hautes sphères occidentales, un des alliés traditionnels de l’OTAN, l’Arabie saoudite a décidé de rétablir des relations normales avec l’Iran, et cela avec l’appui de la Chine.
Voilà qui porte un coup à la stratégie d’hégémonisme des dirigeants des États-Unis soutenu par son bras armé, l’OTAN, et ses auxiliaires de l’Union européenne. L’évolution de la situation pourra donc permettre d’espérer régler une guerre coloniale qui dure depuis plus de 70 ans : l’occupation de la Palestine par les colonialistes israéliens. Car le résultat d’un tel rapprochement, c’est l’isolement du régime de Tel Aviv, qui apparaît clairement comme une tête de pont de l’OTAN dans une région qui se libère de l’influence des anciennes puissances coloniales.
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