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Combats entre le M23 et l’armée congolaise
6 février
Lors d’une conférence de presse lundi à New-York au siège de l’ONU, plusieurs agences du Système des Nations-Unies ont fait part des graves conséquences dans de nombreux domaines des combats se déroulant dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Sur le plan sécuritaire, la mission de paix des Nations Unies, la MONUSCO, a indiqué que le M23 consoliderait sa présence à Goma par des patrouilles régulières et des perquisitions de maisons.
« Des pillages et des occupations de maisons privées par le groupe armé ont été signalés, ainsi que des tentatives de saisie de véhicules, y compris ceux appartenant à des organisations humanitaires, ce qui constitue bien entendu une violation du droit international humanitaire », a souligné lundi le porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, lors d’un point de presse à New York.
Il a ajouté que la MONUSCO s’inquiète de l’avancée du M23 vers Bukavu, la capitale du Sud-Kivu. Au Sud-Kivu, les combats continuent aux abords de Minova et les forces congolaises ont renforcé leurs positions à Nyabibwe, à 85 km de Bukavu, sur la rive ouest du lac Kivu, a-t-il précisé.
Pour rappel, depuis juin dernier, la MONUSCO n’est plus présente au Sud-Kivu dans le cadre du plan de désengagement convenu avec le le gouvernement congolais.
Selon un bilan communiqué par l’OMS, les violents affrontements, opposant les Forces armées de la RDC (FARDC) aux rebelles du M23 et qui ont secoué la ville de Goma, ont causé la mort d’au moins 787 personnes et blessé environ 3.000 autres.
L’Agence sanitaire mondiale de l’ONU fait état d’une « saturation des morgues par les corps sans vie sont entassés dans les morgues avec les capacités largement dépassées ».
Depuis le 21 janvier 2025, plusieurs centaines de milliers de personnes ont fui les zones de combat dans la province du Nord-Kivu. Un afflux des blessés a provoqué une saturation des hôpitaux et structures sanitaires dans la ville de Goma. « On note que d’autres blessés restent dans des domiciles et ont besoin d’être ramassés », a détaillé l’OMS dans son dernier rapport humanitaire.
Les équipes médicales auraient donc reçu « des instructions de ne pas référer les blessés vers Goma, mais plutôt de les envoyer à Rutshuru ». D’une manière générale, de nombreuses structures de santé opèrent « au-delà de leurs capacités, signalant des besoins urgents en médicaments, en carburant et en intrants chirurgicaux ».
A Goma, les activités économiques et autres types d’activités reprennent progressivement, mais les écoles et les banques restent fermées, a précisé lundi le porte-parole du Secrétaire général.
Les organisations humanitaires continuent d’évaluer l’impact du pillage de leurs entrepôts alors qu’elles tentent de reprendre la distribution de l’aide à Goma et dans ses environs.
Les premières constatations révèlent que de nombreux camps de déplacés ont été pillés, détruits et abandonnés. Si certaines personnes sont retournées dans leurs communautés ou ont cherché refuge ailleurs, de nombreuses personnes manquent toujours d’abris adéquats et d’accès aux services de base.
De son côté, le PAM a indiqué qu’il a prépositionné des fournitures et qu’il est prêt à reprendre ses opérations dès que les conditions le permettront, alors qu’une personne sur quatre dans le pays est confrontée à une faim aiguë.
Pour sa part, la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles liées aux conflits, Pramila Patten, a exprimé sa vive inquiétude face au risque accru de violences sexuelles.
Les civils, en particulier les femmes et les filles, sont exposés à des risques accrus de violences sexuelles et sexistes, notamment de violences sexuelles liées aux conflits.
Le 27 janvier, alors que des prisonniers s’évadaient de la prison de Muzenze à Goma, au moins 165 femmes auraient été violées.
Malgré l’insécurité aiguë, en plus des difficultés d’accès aux services nécessaires, de multiples rapports de violences sexuelles liées aux conflits, notamment des viols, des viols collectifs et de l’esclavage sexuel, perpétrés par toutes les parties au conflit, continuent d’émerger.
« Je suis profondément préoccupée par les informations alarmantes faisant état d’une augmentation des viols le long des routes empruntées par les parties au conflit au Sud-Kivu, et de cas de viols répétés de femmes », a noté Pramila Patten dans un communiqué de presse.
Elle a exhorté toutes les parties belligérantes à respecter leurs obligations en vertu du droit international des droits de l’homme et du droit humanitaire.
De son côté, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) estime que la crise dans l’Est de la RDC intensifie la pauvreté, l’insécurité alimentaire et l’instabilité économique. Il ne s’agit pas seulement d’une urgence humanitaire, mais aussi d’une crise de développement qui compromet les progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).
« Chaque jour, le conflit se poursuit, l’accès à l’éducation et aux soins de santé est perturbé, les entreprises s’effondrent et les infrastructures vitales sont endommagées, ce qui aggrave les difficultés des communautés et érode les bases d’une reprise, d’une résilience et d’un développement durable à long terme », a affirmé Achim Steiner, Administrateur du PNUD.
En attendant, l’impact sur les écoles, les systèmes de santé et les économies locales est « dévastateur ». Selon l’agence onusienne, la destruction d’infrastructures vitales et la perte de capital humain retardent les progrès de plusieurs années, voire de plusieurs décennies.
« Plus la violence et les violations des droits de l’homme se poursuivent, plus le recul du développement durable est important et plus il sera difficile de s’en remettre », a fait valoir M. Steiner.
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