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Plus de 10.000 décès en Afrique de l’Ouest
7 janvier 2016
L’Afrique de l’Ouest a connu une année 2015 en dents de scie, avec l’apparition, la disparition et le retour d’Ebola. Mais aujourd’hui, après deux années de lutte contre le virus mortel, la région semble enfin être exempte d’Ebola. Aucun des trois pays les plus touchés – la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone – n’a connu de cas actif depuis la mi-novembre.
Les experts mettent en garde contre une probable résurgence d’Ebola à un moment ou à un autre, mais les gouvernements, les travailleurs de santé, les communautés et les agences d’aide humanitaire affirment qu’ils sont mieux préparés pour répondre à toute nouvelle flambée.
La région commencera l’année 2016 exempte d’Ebola, mais bon nombre de ses habitants ressentent encore les effets de l’épidémie. Plus de 28 600 personnes ont été infectées et 11 315 autres sont décédées. Des centaines de milliers de personnes n’ont plus d’emploi, ont perdu des proches ou ont vu leur vie basculer. Le montant estimé des pertes économiques a atteint 1,6 milliard de dollars pour la seule année 2015, d’après la Banque mondiale. Les enfants ont retrouvé les bancs de l’école après plusieurs mois de perturbation des cours, mais les effets à long terme sur les enfants et l’éducation ne se feront pas ressentir avant plusieurs années. Et, malgré la baisse de la stigmatisation, certaines communautés n’ont pas accueilli favorablement le retour des survivants d’Ebola et des travailleurs qui ont participé à la réponse à l’épidémie.
Avant l’épidémie d’Ebola, bon nombre de Guinéens comptaient uniquement sur les guérisseurs locaux ou « féticheurs » pour soigner leurs diverses affections et maladies. Mais quand les communautés locales ont vu leurs habitants et leurs guérisseurs traditionnels mourir d’Ebola – leurs pouvoirs n’étaient, semble-t-il, pas suffisants pour combattre le virus – un nombre croissant de malades ont suivi les conseils des travailleurs de santé et se sont tournés vers des médecins et des infirmiers qualifiés.
Longtemps après le début de l’épidémie, les familles n’étaient pas autorisées à organiser des funérailles traditionnelles, de crainte que le virus ne se propage. Elles pensaient qu’elles ne pourraient jamais dire au revoir à leurs proches. Mais quand le nombre de communautés déclarées exemptes d’Ebola a augmenté et que les rassemblements publics ont repris, bon nombre de familles ont eu l’opportunité de le faire.
Un grand nombre de survivants d’Ebola, plus particulièrement au début de l’épidémie, ont perdu leur emploi, ont été exclus des événements organisés par leur communauté et reniés par leur propre famille. Mais grâce aux campagnes de sensibilisation de grande envergure, le retour de bon nombre d’entre eux est accueilli favorablement.
L’Afrique de l’Ouest est connue pour la convivialité de ses populations – même envers les étrangers. Mais le virus Ebola, qui se transmet par contact physique, a tout changé. Trop effrayées pour avoir des contacts avec les autres, bon nombre de personnes ont abandonné leur pratique la plus ordinaire : la poignée de main.
En Guinée, la région de Guéckédou, où l’épidémie a commencé, a été déclarée exempte d’Ebola en janvier 2015.
A la fin du premier semestre de l’année, la situation était en voie d’amélioration en Sierra Leone et au Liberia : pour la première fois depuis le début de l’épidémie, le taux de chômage était en baisse et les écoles rouvraient leurs portes après neuf mois de fermeture. Mais bon nombre de famille disaient manquer de nourriture et les taux de malnutrition des enfants de moins de cinq ans restaient élevés. Au début, seuls 10 pour cent des élèves ont repris le chemin de l’école, d’après Save the Children. Bon nombre d’élèves avaient trop peur ; d’autres avaient commencé à vendre des marchandises dans la rue pour nourrir leur famille.
On estime que quelque 17 000 personnes ont survécu à Ebola en Afrique de l’Ouest. Mais leur calvaire est loin d’être terminé. Plus de la moitié d’entre elles disent souffrir de douleurs articulaires débilitantes, de céphalées et de fatigue ; au moins 25 pour cent ont des troubles visuels, et beaucoup sont presque aveugles, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’offre de soins reste limitée.
Plus de 20 000 Libériens ont mis leur vie en danger pour enterrer les morts pendant l’épidémie d’Ebola. Bon nombre d’entre eux ont quitté leur emploi pour participer à l’endiguement du virus. D’autres ont simplement donné de leur temps. Aujourd’hui, sous l’effet de la stigmatisation ambiante, ils sont incapables de trouver un nouvel emploi. Le personnel funéraire de Sierra Leone est dans la même situation : plusieurs mois après la déclaration du dernier cas d’Ebola, les bénévoles sont encore rejetés par leur famille et leur communauté.
Le Liberia avait désespérément besoin de médecins et d’infirmiers avant le début de l’épidémie d’Ebola. Puis, plus de 200 travailleurs de santé sont morts d’Ebola. Aujourd’hui, alors que le pays a plus que jamais besoin de nouveaux personnels dans les cliniques, bon nombre de Libériens disent qu’ils ont trop peur pour commencer des études de médecine. En Sierra Leone, où plus de 220 travailleurs de santé sont morts d’Ebola, bon nombre de personnes s’inquiètent de l’impact de la situation sur les femmes enceintes. La Banque mondiale a prévenu que le taux de mortalité maternelle pourrait augmenter de jusqu’à 74 pour cent à cause de la crise Ebola.
L’OMS a promis d’engager des réformes suite aux nombreuses critiques dénonçant le caractère tardif et « inadapté » de la réponse à l’épidémie d’Ebola. Matshidiso Moeti, nouvelle Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, dit que l’organisation a tiré des leçons et est devenue plus forte suite aux changements apportés, mais les experts de la santé disent qu’il y a encore un long chemin à parcourir.
Source : IRIN News
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