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Sommet sous présidence russe jeudi et vendredi
3 septembre 2013, par
Le Sommet des pays du Groupe des 20 aura lieu les 5 et 6 septembre 2013 à Saint-Pétersbourg. A cette occasion, la priorité sera donnée à la croissance au moment où l’économie mondiale se « trouve de nouveau dans une zone à risque », a prévenu Vladimir Poutine, hôte de l’évènement.
Ce Sommet s’ouvrira également sur fond de tensions autour d’une possible intervention militaire franco-américaine en Syrie. Un dossier diplomatique qui pourrait dominer ce Sommet économique, même si les autorités russes, alliées de Damas, ont réaffirmé leurs soutiens à Bachar Al-Assad, président syrien. D’ailleurs, du côté de la présidence russe, le sujet « ne figure pas au programme », comme l’a rappelé la représentante du Kremlin pour le G20, Ksenia Ioudaeva. Les échanges porteront principalement sur les politiques économiques et financières afin de sortir de la crise internationale.
Fiscalité, régulation financière et dette publique
Les autorités russes ont mis en avant les principaux sujets de débat, parmi lesquels la fiscalité. Cette problématique a été mise en exergue lors des réunions préparatoires du Sommet et il a été « le principal sujet sur lequel tout le monde est d’accord », a expliqué l’économiste Chris Weafer. L’objectif de ce Sommet sera de mettre en place des mécanismes de lutte contre l’évasion fiscale et les paradis fiscaux, en facilitant les échanges automatiques d’informations entre les différents pays de l’OCDE. Ensuite, les dirigeants souhaitent lutter contre les dispositifs permettant aux multinationales d’échapper à l’impôt, à travers les failles dans les systèmes fiscaux.
Pour le président russe, Vladimir Poutine, le plan d’action soumis au G20 devra mener à « une plus grande coopération fiscale de nos pays ».
De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel veut voir une nette progression en matière de régulation des marchés financiers, mais surtout la prise de nouvelles mesures contre l’évasion fiscale. Les dirigeants du G20 ont négocié les 5 et 6 juillet en Russie un encadrement de la finance parallèle. Celle-ci recouvrerait « un ensemble disparate d’intermédiaires réalisant quelque 60.000 milliards de transactions financières par an, soit l’équivalent de la richesse produite dans le monde chaque année, et qui a été tenue pour partie responsable de la crise financière de 2008 », a indiqué l’agence de presse “Reuters”.
Pour Angela Merkel, il faut s’entendre « sur un échéancier contraignant afin qu’il soit clair qu’on parvient à telle ou telle étape à tel moment ». Cette dernière a qualifié d’ « hésitant » le système de régulation actuel. D’autant plus que ce système joue un rôle primordial dans le financement de l’économie mondiale.
La discipline budgétaire a été mise de côté lors de la dernière réunion préparatoire des ministres des Finances fin juillet 2013. Cependant, les négociations d’avant-Sommet ont conclu que la « priorité à court terme est de doper l’emploi et la croissance » , et « la réduction des dettes publiques » est devenue de fait un objectif « de moyen terme ».
Selon l’“AFP”, citant une source française , « il y a un consensus pour dire qu’il faut un relâchement intelligent des objectifs de Toronto ». Ces objectifs visent à diviser par deux les déficits budgétaires d’ici à 2013 et de stabiliser, voire réduire, la dette publique d’ici à 2016. Cette question ne sera pas mise en débat à Saint-Pétersbourg.
La crise des pays émergents plane
Alors que la zone euro sort lentement de la récession, les pays émergents comme l’Inde, le Brésil et la Turquie voient leurs monnaies plonger, en raison du changement de politique monétaire américaine, annoncé dernièrement. En effet, les monnaies indiennes et turques ont chuté de près de 25% et 11% respectivement depuis le début de l’année, atteignant des niveaux record de faiblesse malgré les tentatives des banques centrales d’endiguer le mouvement. Au Brésil, le Real a plongé de 15%, obligeant la banque centrale à consacrer 50 milliards de dollars à la défense de la monnaie.
De son côté, la Russie espérait profiter de la présidence du G20 pour mettre en avant son ouverture économique auprès des investisseurs de la planète, mais le Rouble a perdu environ 10% de sa valeur et la croissance a brutalement ralenti en début de l’année. Un diplomate français a expliqué à l’“AFP” que cette crise des pays émergents « sera une ombre portée » sur le Sommet, notamment si elle s’amplifie, car « il faudra une discussion sur la réalité de la fin de la politique monétaire accommodante des États-Unis ».
A Washington, « si la banque centrale américaine change de politique, c’est que la première économie mondiale repart, ce qui constitue en soi une bonne nouvelle pour la planète » , a relaté l’“AFP”. Ce contexte risque de tendre les échanges entre les Occidentaux et les pays émergents. Mais en dépit de ce contexte morose, les pays BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) ont assuré qu’ils allaient échanger en marge de ce Sommet sur la création de réserves communes de devises, afin de se protéger de la volatilité du marché des changes.
Une banque de développement des BRICS
« Nos dirigeants vont examiner la mise en œuvre des objectifs fixés lors du Sommet de Durban en mars concernant la création d’une banque de développement des BRICS et la création de réserves communes de devises », a déclaré Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse. Ce « pool » de devises « permettra de lutter contre l’influence négative des fluctuations des marchés des changes pour nos économies », a ajouté ce dernier. Les BRICS s’étaient mis d’accord en mars 2013 à Durban, en Afrique du Sud, sur le principe de la création d’une banque de développement commune. L’objectif de cette banque sera de financer les investissements et de se passer ainsi de la Banque mondiale. Mais ces derniers n’étaient pas parvenus à s’accorder sur le montant que chacun est prêt à apporter au capital et sur la répartition des voix.
Céline Tabou
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