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Discussions entre la Russie et les États-Unis pour arrêter la guerre en Ukraine
21 février, par
Alors que la guerre en Ukraine entre dans sa quatrième année, un nouveau front s’ouvre autour des « terres rares », ces métaux stratégiques essentiels à la transition énergétique et aux industries high-tech. Donald Trump a proposé à Volodymyr Zelensky un accord controversé : un soutien militaire américain accru en échange de l’accès aux ressources minières ukrainiennes, estimées jusqu’à 26 000 milliards de dollars. Refusant ce « marché », Kiev se retrouve pris en étau entre les pressions de Washington et l’occupation russe de régions riches en minerais, comme le Donbass. C’est dans ce contexte, qu’interviennent les déclarations du vice-président américain à la Conférence de sécurité de Munich (15-18 février 2025), minimisant les menaces russe et chinoise pour l’Europe. Donald Trump justifie l’exclusion de l’Ukraine des négociations avec la Russie en Arabie Saoudite, accusant Volodymyr Zelensky d’avoir prolongé le conflit. Hier, il a traité son homologue ukrainien de « dictateur » soutenu par 4 % des Ukrainiens. Ces déclarations sont-elles une conséquence du refus du président ukrainien d’accepter de donner aux États-Unis la gestion des terres rares en Ukraine ?
Les terres rares sont des minéraux indispensables aux secteurs-clés : numérique, énergie verte, armement et médical. Leurs propriétés magnétiques et chimiques uniques les rendent irremplaçables dans les aimants d’éoliennes, les batteries de véhicules électriques, ou les systèmes de guidage militaire. La demande mondiale explose, avec un besoin multiplié par 26 d’ici 2050 pour atteindre la neutralité carbone. Or, la Chine domine le marché (60 % de la production, 77 % du raffinage), créant une dépendance stratégique que les États-Unis cherchent à éviter.
L’Ukraine, avec 5 % des réserves mondiales et 22 des 34 matières critiques de l’UE, représente une alternative. Son sous-sol renferme lithium, titane, graphite et uranium, essentiels pour l’aéronautique et les technologies de pointe. Mais 50 % de ces ressources sont sous contrôle russe, notamment dans le Donbass et près de Marioupol.
En février 2025, Donald Trump a formulé une offre choc : un accès privilégié aux terres rares ukrainiennes en contrepartie de l’aide militaire américaine. Le projet, évalué à 500 milliards de dollars, inclurait 50 % des profits miniers et des droits souverains sur les infrastructures. « Nous dépensons des centaines de milliards, nous voulons une garantie », a-t-il plaidé, évoquant une « sécurité » économique pour les États-Unis.
Cette approche transactionnelle s’inscrit dans une logique de realpolitik. Pour Washington, exploiter les ressources ukrainiennes réduirait la dépendance à la Chine et profiterait aux entreprises américaines, tout en externalisant les coûts environnementaux liés à l’extraction, très polluante. Mais le plan suscite des résistances : Olaf Scholz, le chancelier allemand, a dénoncé une « approche égoïste », rappelant que l’Ukraine aura besoin de ses ressources pour se reconstruire.
Volodymyr Zelensky a rejeté l’offre, exigeant des garanties de sécurité concrètes contre la Russie avant tout partage des ressources. « Je n’ai pas laissé les ministres signer un accord déséquilibré », a-t-il déclaré à Munich, soulignant le risque de « chantage ». Kiev craint de perdre le contrôle de ses richesses, d’autant que 27 % des gisements de fer et 100 % du strontium sont déjà sous occupation russe.
Donald Trump, de son côté, accuse Volodymyr Zelensky d’avoir « prolongé la guerre » en refusant de négocier depuis 2022. Lors d’un discours en Arabie Saoudite, il a justifié l’exclusion de l’Ukraine des pourparlers, affirmant que le président ukrainien « a eu trois ans pour agir ». Hier, Donald Trump a qualifié Zelensky de « dictateur » soutenu par « 4 % de la population ». Ces déclarations sont-elles une conséquence du refus du président ukrainien d’accepter de donner la gestion des terres rares en Ukraine aux milliardaires alliés de Trump aux États-Unis ?
Depuis lundi 18 octobre, des représentants de la Russie et des États-Unis discutent notamment des moyens pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Les terres rares ukrainiennes sont stratégiques. C’est ce qu’a montré l’initiative de Donald Trump visant à échanger leur exploitation contre un soutien au régime de Kiev. L’exploitation de ces richesses a besoin de stabilité, donc de paix. Ceci pourrait influer dans les négociations entre la Russie et les États-Unis pour s’entendre sur un plan pour arrêter la guerre en Ukraine.
M.M.
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