
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Chypre : Le mur de la rue Ledra tombe au bout de 45 ans
4 avril 2008
Depuis 25 ans, la rue Ledra, située au cœur de la capitale de Chypre, était coupée, symbolisant la partition de l’île. Depuis l’élection d’un président communiste dans la République de Chypre (partie Sud de l’île membre de l’Union européenne), les événements s’accélèrent. Le mur de la rue Ledra est tombé hier.
« En ouvrant cette rue, nous espérons que s’ouvrira aussi la voie vers une solution au problème de Chypre », a dit George Iacovou, proche collaborateur du président communiste de la République de Chypre. « C’est un événement historique, un petit pas, mais un pas très important », a dit Ozdil Nami, représentant le gouvernement chypriote turc.
Chypriotes grecs et turcs ont rouvert la rue Ledra, au cœur de Nicosie, faisant tomber un puissant symbole de la partition de l’île.
Les quelque 80 mètres de la rue qui étaient fermés depuis 1963 ont été rouverts aux piétons à 9h27 précises (06h27 GMT) au cours d’une modeste cérémonie à laquelle participaient des représentants du gouvernement de la République de Chypre (grecque), des autorités chypriotes turques et de l’ONU.
Plusieurs centaines de Chypriotes grecs et turcs ont assisté à la réouverture de la rue. « Je n’ai pas dormi de la nuit. Je vais aller à l’église Saint-Loukas (ndlr - dans la partie turque) pour allumer un cierge », s’est réjouie Loukia Skordi Salidou, 65 ans, qui vit côté grec. « Ma génération est en train de disparaître, Dieu merci, j’aurai assisté à cela de mon vivant ».
De l’autre côté, Sencan Yesilada, 44 ans, confiait sa joie, mais aussi ses regrets de devoir utiliser son passeport pour franchir la rue. « Un jour, tout cela sera terminé, et lorsque nous le dirons à nos enfants, ils ne nous croiront pas ».
Vers la fin de la division
« Nous savons tous que la réouverture de la rue Ledra ne signifie pas la fin du problème de Chypre. Il reste encore beaucoup de travail à accomplir », a déclaré Elizabeth Spehar, qui dirige la mission des Nations Unies à Chypre.
Le démantèlement des parois métalliques qui bloquaient la principale artère commerçante du centre historique de la ville a valeur de symbole, alors qu’un changement de dirigeants laisse entrevoir une relance des négociations.
Chypre est divisée depuis 1974, lorsque la Turquie avait envahi le Nord de l’île en réponse à un coup d’Etat soutenu par la dictature des colonels en Grèce. Ces derniers voulaient annexer Chypre à la Grèce.
Le mois dernier, les dirigeants chypriotes grecs et turcs sont convenus de reprendre les discussions sur la réunification, 4 ans après le rejet par les électeurs chypriotes grecs d’un projet présenté par l’ONU.
Des collaborateurs du Président communiste chypriote (grec) Demetris Christofias, élu en février, et de Mehmet Ali Talat, dirigeant de la République turque de Chypre du Nord (RTCN) uniquement reconnue par Ankara, ont entamé des entretiens préparatoires.
Un symbole vieux de 45 ans
Les premières barricades étaient apparues rue Ledra (Lokmaci pour les Turcs) en 1958 à l’instigation de Chypriotes turcs qui refusaient que les membres de leur communauté fréquentent des commerces appartenant à des Grecs. Démantelées en 1960, elles ont été érigées de nouveau en 1963. L’invasion de 1974 en a fait un symbole fort de la division chypriote.
Longue d’un millier de mètres, dont 800 mètres environ dans la partie grecque et 150 mètres dans la partie turque, la rue Ledra est perpendiculaire à la "ligne verte", zone tampon patrouillée par l’ONU qui divise Nicosie sur un axe Est/Ouest.
Ces derniers jours, des ingénieurs chypriotes des deux parties de l’île ont œuvré pour que la circulation des piétons puisse être rétablie sur ces 80 mètres de maisons et d’immeubles délabrés.
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)