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Aux banques d’aller au-delà du financier
29 avril 2023
L’importance de cette thématique vient du fait que le multilatéralisme est actuellement confronté à des défis importants, notamment en termes de réponse face aux changements climatiques, aux conflits, aux fragilités sociales et aux pandémies
À l’occasion de ses Assemblées annuelles qui se tiennent du 22 au 26 mai 2023, à Charm el-Cheick en Égypte, le Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a prévu des discussions sur le rôle que pourraient jouer les banques multilatérales de développement, dans la mise en place d’une nouvelle architecture de développement au-delà de l’aspect financier.
L’importance de cette thématique vient du fait que le multilatéralisme est actuellement confronté à des défis importants, notamment en termes de réponse face aux changements climatiques, aux conflits, aux fragilités sociales et aux pandémies. Les organisations internationales qui peinent à agir de manière coordonnée, devraient optimiser leurs ressources en engageant gouvernements, secteur privé et d’autres parties prenantes pour apporter des changements significatifs. Sinon, les économies peu développées s’en trouveraient davantage fragilisées.
Du point de vue du financement du développement, une question essentielle qui ne manquera pas d’être abordée lors de cet événement, vise à réduire le niveau actuel de concentration des moyens d’intervention, ainsi qu’à promouvoir l’inclusion et une meilleure coordination entre les banques multilatérales de développement. En Afrique, la Banque africaine de développement a su construire un capital de connaissance sur les priorités globales du développement. Elle compose sur le terrain avec une multitude de mécanismes de financement du développement bilatéraux ou multilatéraux.
Il n’est donc pas exclu que les échanges au cours desquels cette question sera abordée insistent sur la manière dont les rôles entre les différents acteurs du développement en Afrique pourront être partagés.
L’autre enjeu est la revendication pour les pays africains, d’une meilleure représentation dans les structures de financement du développement. Les participants à la discussion pourront aussi échanger sur la possibilité de promouvoir une transparence accrue et une coordination mondiale entre les créanciers pour favoriser une restructuration ordonnée de la dette souveraine en Afrique. De ce point de vue, la Banque africaine de développement ne cache pas sa disponibilité à jouer un rôle prépondérant pour faire avancer cette problématique.
Mais pour y parvenir, la banque en tant qu’institution multilatérale de développement de référence sur le continent africain, devra continuer de démontrer sa capacité à améliorer davantage ses capacités institutionnelles, la promotion de la transparence et de la responsabilité, ainsi que la coordination avec les institutions régionales et nationales pour mieux répondre aux défis émergents.
Quelle que soit l’approche qu’on pourrait avoir sur cette problématique, des réformes sont nécessaires pour mieux répondre aux défis actuels et permettre aux pays africains de bénéficier de financements adaptés à leurs besoins.
C’est dans ce sens que s’inscrit l’appel à un partenariat rénové mis en avant par le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, et le candidat des États-Unis pour la présidence de la Banque mondiale, Ajay Banga. Lors d’une visite au siège de l’institution panafricaine à Abidjan le 6 mars dernier, M. Banga avait évoqué la nécessité pour le Groupe de la Banque mondiale de développer un partenariat solide avec le Groupe de la Banque africaine de développement afin d’obtenir des résultats transformateurs.
M. Adesina a convenu de son côté que la Banque mondiale et la Banque africaine de développement devraient trouver une nouvelle manière de travailler ensemble. « Cela va au-delà de l’aspect financier. Il s’agit davantage de la façon dont nous travaillons ensemble pour optimiser les ressources en engageant les gouvernements, le secteur privé et d’autres parties prenantes à apporter des changements significatifs », a-t-il plaidé.
Les deux leaders ont ainsi estimé que le secteur privé pouvait jouer un rôle majeur dans la mobilisation des ressources en capital indispensables pour assurer un développement économique significatif. Cela englobe les capitaux du secteur privé ainsi que son ingéniosité et sa capacité d’innovation, nécessaires pour relever les nombreux défis auxquels le monde est confronté.
Une vision en totale adéquation avec le thème des Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque africaine de développement (https://apo-opa.info/3Uf8Uup) : « Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique ».
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