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République démocratique du Congo (RDC)
18 mars, par
Les affrontements entre groupes armés et des attaques contre les populations ont fait un total de 205 civils tués dans les territoires de Djugu, d’Irumu et de Mambasa entre janvier et février 2025.
Alors que la poursuite des combats entre le M23 et les Forces armées congolaises (FARDC) continue de contraindre des milliers de civils à fuir leurs foyers dans la province du Sud-Kivu, près de 100.000 autres personnes ont également déplacées par les violences dans la province de l’Ituri, au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC).
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), environ 100.000 personnes ont été déplacées par les violences armées dans les territoires de Djugu, Irumu et Mambasa.
Au cours du mois de février, des sources locales et humanitaires ont noté une intensification des violences armées contre les populations civiles dans plusieurs zones de santé du territoire de Djugu, notamment Fataki, Drodro, Linga, Nizi et Tchomia.
Une série d’attaques des Forces démocratiques alliées
Selon l’OCHA, les affrontements entre groupes armés et des attaques contre les populations ont fait un total de 205 civils tués dans les territoires de Djugu, d’Irumu et de Mambasa entre janvier et février 2025, selon plusieurs sources dont la société civile et les partenaires locaux.
Parmi eux, au moins 102 personnes auraient été tuées dont des femmes et des enfants, selon des sources locales, a précisé l’agence onusienne dans son dernier rapport de situation. Au cours du mois de février, des sources locales ont rapporté au moins 45 civils tués dans le territoire d’Irumu à la suite d’une série d’attaques par des combattants des Forces démocratiques alliées (en anglais Allied Democratic Forces, ADF) dans plusieurs villages sur l’axe Komanda – Luna (zone de santé de Komanda).
En raison de la détérioration persistante de la situation sécuritaire, plusieurs écoles ont dû suspendre leurs activités. Le Cluster Education a rapporté 78 établissements scolaires fermés entre janvier et février dans les zones de santé de Fataki et Drodro, affectant l’éducation de près de 30.000 enfants.
Plus de 40.000 enfants en âge scolaire privés d’éducation dans les sites de déplacés
Depuis le 27 février 2025, une trentaine d’écoles ont fermé leurs portes dans des localités du littoral du lac Albert, dans la zone de santé de Tchomia, en raison d’affrontements entre l’armée congolaise et un groupe armé dans la localité de Nyamamba.
Dans le territoire de Mahagi, les violences ont affecté les activités scolaires de plus de 3.000 enfants, selon le cluster Éducation. A Fataki et Drodro, des zones fortement affectées par les violences armées, plusieurs activités ont été s buspendues.
Par ailleurs, l’insécurité persistante perturbe la livraison des services humanitaires à près de 92.000 personnes dans les sites de déplacement et au sein des communautés hôtes dans la zone de santé de Drodro.
Ces derniers développements au nord-est de la RD Congo interviennent alors que l’Est du pays est également confronté à une nouvelle escalade de violences.
La RDC traverse l’une des crises humanitaires « les plus complexes au monde »
Depuis le début de l’année, les rebelles du M23 mènent une offensive militaire dans l’est de la RDC, avec le soutien de l’armée rwandaise, et ont pris le contrôle de territoires des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Ces vagues de violences font que ce pays des Grands lacs traverse l’une des crises humanitaires les plus complexes au monde, avec plus de 21 millions de personnes ayant de multiples besoins. Depuis fin janvier 2025, les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu font face à une recrudescence du conflit, marquée par l’offensive du groupe armé M23.
Les affrontements violents ont provoqué le déplacement forcé de centaines de milliers de personnes et ont eu un impact sur la fourniture de services de base, aggravant les risques de propagation des maladies liées à l’eau, comme le choléra.
Entre janvier et début mars 2025, la ville de Goma est devenue le nouvel épicentre de la flambée du choléra, avec 68 % des 1.846 cas enregistrés sur la période dans toute la province du Nord-Kivu. Déjà endémique dans plusieurs provinces du pays, la propagation rapide est favorisée par les conditions précaires des communautés vulnérables, confrontées à la violence et à l’extrême pauvreté.
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