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Santé
18 septembre 2013
Arrêter la propagation du VIH/sida de la mère à l’enfant est une étape essentielle pour faire reculer l’épidémie au Swaziland.
Depuis février 2013, une approche innovante, communément appelée PMTCT B+ (Prévention de la transmission Mère-Enfant Option B+), est mise en place par Médecins Sans Frontières et le Ministère de la Santé au Swaziland dans la zone de Nhlangano, au sud du pays. Elle vise à inclure sous traitement 2000 femmes enceintes positives au cours des 4 prochaines années, aussi rapidement que possible après le diagnostic de leur séropositivité. A ce jour, plus de 200 femmes ont été mises sous traitement.
« Au Swaziland, la prévalence du VIH/sida est extrêmement préoccupante chez les femmes enceintes, avec un taux de près de 40%. Sans traitement, 25 à 40% des enfants nés de mères séropositives seront eux-mêmes infectés, » explique Dr. Serge Kabore, coordinateur médical MSF au Swaziland. « Le but de cette nouvelle approche est de mettre toutes femmes enceintes ou allaitantes atteintes du virus sous traitement antirétroviral à vie, quel que soit son taux de CD4. Cela afin de prévenir la transmission du VIH/sida entre la mère et son enfant mais également de garder les mamans en bonne santé, de protéger les bébés lors de futures grossesses et de protéger les partenaires séronégatifs. »
Avec les autres approches de lutte contre le sida, c’est le niveau de CD4 d’une personne atteinte du virus qui détermine si elle doit être mise sous traitement antirétroviral (ARV). Après de nombreuses années de plaidoyer par différents acteurs de santé dont MSF, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de relever le seuil de CD4 de 350 à 500. Cette étape importante signifie que davantage de patients pourraient maintenant bénéficier d’un traitement plus rapidement, les protégeant contre les maladies opportunistes et limitant ainsi la possibilité de transmission avec d’autres personnes.
« En 2013, il est inacceptable que la transmission du VIH/sida entre la mère et l’enfant soit encore une réalité, » ajoute Elias Pavlopoulos, Chef de Mission MSF au Swaziland. « En mettant en œuvre l’approche « PMTCT B+ », nous voulons montrer qu’il est possible au Swaziland d’éviter complètement la transmission du virus de la mère à l’enfant tout en gardant les mères en bonne santé. »
Aujourd’hui, MSF lance un mini-site http://vih.msf.ch qui explique l’approche « PMTCT B+ », ses avantages et les objectifs de ce projet pilote. « Les résultats seront régulièrement évalués par MSF et le Ministère de la Santé sur 3 critères : l’impact en terme de santé et de taux de transmission, l’expérience des patients et du personnel de santé et les aspects financiers. Nous espérons influencer la politique de santé nationale afin que cette nouvelle approche soit mise en œuvre dans tout le pays. MSF agit en catalyseur pour le changement, » ajoute Elias Pavlopoulos.
Cette nouvelle approche « PMTCT B+ » constitue une étape importante dans la lutte contre l’épidémie de VIH/sida au Swaziland. L’objectif à terme est d’inverser la courbe de l’épidémie du VIH/sida en généralisant cette approche pour la population générale. C’est la première étape vers une génération sans VIH/sida dans la région de Shishelweni.
GENEVE, Suisse, 17 septembre 2013/African Press Organization (APO)
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