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Le gouvernement doit consacrer un ministère plein et entier aux Outre-mer
16 septembre 2024
Avant l’annonce du gouvernement de Michel Barnier et l’arrivée d’un éventuel septième ministre des Outre-mer en près de 2 ans et demi, les élus plaident pour un ministre à la hauteur de l’urgence.
Depuis 2017 et l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée, six ministres et ministres délégués des Outre-mer se sont succédé. "Monsieur le Premier ministre par le passé, vous avez eu l’occasion de dire que l’Outre-mer, ce cœur battant de la France mérite une attention particulière", l’ont interpelé le député socialiste de Guadeloupe, Elie Califer, dans un courrier daté du 9 septembre.
Ce dernier y alerte sur "l’urgence singulière" des Outre-mer, souvent isolés et travaillés par une remise en question de la tutelle de la France. Les Outre-mer possèdent des spécificités devant être prises en considération, afin d’assurer un développement pérenne de chaque territoire.
D’ailleurs, ils font "de notre pays la deuxième puissance maritime mondiale", "mérite notre attention" d’autant plus que les difficultés ultramarines "ne cessent de s’amplifier", de la relance économique à "l’insuffisance des infrastructures sanitaires" qui sont autant de sujets "sous-estimés ces dernières années", a ajouté le député socialiste.
En Martinique, la vie chère est au coeur de nombreuses manifestations. Quinze ans après une grève générale sur ce thème, qui avait paralysé les Antilles, les prix alimentaires restent 40% plus élevés qu’en France hexagonale, exaspérant ses habitants qui réclament un "alignement" avec l’Hexagone.
La Nouvelle-Calédonie fait face à des violences d’une ampleur inédite depuis la quasi-guerre civile des années 1980, laissant le tissu économique ravagé.
A Mayotte, des tensions persistent lors d’opérations contre l’immigration illégale, habitat insalubre et pénuries d’eau.
"L’inquiétude" est "grandissante quant à la place qu’occupent nos territoires dans les priorités de l’État, particulièrement dans le cadre de la politique d’austérité et face à l’inflation galopante qui exacerbe déjà une situation économique et sociale tendue", ont souligné, dans leur courrier commun à Michel Barnier, Davy Rimane (groupe GDR, communistes et ultramarins) et Christian Baptiste (apparenté socialiste), députés respectivement de Guyane et Guadeloupe.
Les élus espèrent que "tout est en suspens" depuis les élections législatives de juin, la dissolution et les atermoiements qui ont suivi, a précisé Lætitia Malet, déléguée générale adjointe à l’Association des communes et collectivités d’outre-mer (ACCDOM).
"Tout est à l’arrêt", et les annulations de réunions se comptent "à la pelle", accentuant les retards déjà pris selon elle par la valse des ministres ces précédents mois, a-t-elle dénoncé.
Cette dernière a cité l’octroi de mer et la fluctuation des versions de la réforme promise de ce droit de douane sur les produits importés. "La grande misère de nos territoires est le manque de connaissance par les gens qui décident pour eux", sur fond de nombreux "a priori" et d’"acculturation" sur les spécificités ultramarines, a également déploré Laetitia Malet.
Face aux défis et aux besoins des territoires ultramarins, le gouvernement Barnier va devoir faire le choix d’un retour à un ministre de plein droit, supprimé à l’été 2022 sous le gouvernement Borne II, a assuré Élie Califer.
"Outre le caractère symbolique", un ministère de plein droit "faciliterait indubitablement les échanges et avancées politiques entre, d’une part, le local, et d’autre part le national", a estimé le député. "La situation budgétaire nationale ne doit pas conduire à délaisser encore davantage les Outre-mer, mais au contraire à chercher à tirer les conséquences des expériences précédentes", ont conclu les députés Davy Rimane et Christian Baptiste.
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