Appel à une action collective

Un député socialiste dénonce la violence économique de la vie chère

4 septembre 2024

Jiovanny William, député de la 1ère circonscription de Martinique, a appelé à des solutions concrètes pour lutter contre la vie chère et l’inflation, selon le journal France-Antilles.

Jiovanny William, a réagi face à l’aggravation de la vie chère dans l’île et a lancé un appel à l’action pour trouver des solutions concrètes, dénonçant une "violence économique" qui engendre une fracture sociale et sociétale grandissante.

Selon les données de juin de l’INSEE, les prix de l’alimentation augmentent en juin (+0,3 %, après -0,2 % en mai). Les prix des produits frais (+0,5 %) et de l’alimentation hors produits frais (+0,3 %) sont en hausse. Sur un an, les prix de l’alimentation augmentent de 3,8 % en Martinique et de 0,8 % en France.

Selon lui, cette situation touche particulièrement les territoires d’outre-mer, ce qui ne peut plus être ignorée. Relayant les initiatives citoyennes qui se multiplient pour dénoncer la cherté de la vie, il a évoqué la nécessité de voir émerger des mesures urgentes.

Selon France-Antilles, parmi les propositions évoquées, il y a en tête de liste la réduction des prix des produits de première nécessité. Cette mesure pourrait se faire par la suppression du fret et de l’octroi de mer sur environ 2 500 produits.

Le député Jiovanny William souhaite la mise en place d’une concertation autour des propositions faites, et l’assurance d’un dialogue transparent entre les politiques, les acteurs économiques et la population. Ce dernier a indiqué à France-Antilles que cette rencontre doit se faire dans la clarté, loin des "grandes messes" qui ne mettent pas en application les décisions prises.

Selon la grande distribution, les propositions en cours permettraient "de baisser de plus de 20 % le prix de plus de 2 500 produits de première nécessité". Les recettes perdues par cette mesure pourrait être compensées par une augmentation des coûts sur les produits de luxe ou moins sensibles.

"Oui, il nous faut trouver des solutions, il y en a plusieurs. J’ai sollicité certains membres de la grande distribution et nous avons pris le temps de discuter et je ferai connaître ma position", a indiqué Béatrice Bellay, députée socialiste de Fort-de-France à Ouest-France. "Ce mouvement militant est différent de 2009 puisqu’il n’est pas syndical, mais il est la manifestation d’un ras-le-bol de nos compatriotes", a indiqué la députée.


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