Outre-mer

Création d’une académie des langues kanakes en Nouvelle-Calédonie

18 janvier 2007

Une académie des langues kanakes va être créée en Nouvelle-Calédonie, afin de mieux protéger ce patrimoine oral, particulièrement riche mais dont une grande partie a déjà disparu. Le projet est examiné le 17 janvier par les élus du Congrès.

Cette académie, prévue dans l’accord de Nouméa (1998) où les langues kanak sont reconnues "langues d’enseignement et de culture", a déjà été entérinée par le gouvernement local.
Composée de huit académiciens représentant chacun une des aires coutumières kanakes de la Nouvelle-Calédonie, l’académie aura notamment pour mission la normalisation, la promotion et le développement des langues.

Pas moins de 28 langues, 11 dialectes et un créole sont recensés en Nouvelle-Calédonie.
« Les 28 langues, qui appartiennent à la famille austronésienne, ont toute une même langue mère, qui était parlée il y a environ 6.000 ans par des tribus de Taïwan », indique Jacques Vernaudon, spécialiste en linguistique océanienne.

Selon un recensement du CNRS de 1996, ces langues comptent environ 75.400 locuteurs, mais seules cinq, dont le Drehu de l’île de Lifou et le Nengone de Maré, en ont plus de 5.000.
Ainsi, le Sishëë (ouest), n’est plus parlé que par deux locuteurs tandis que des langues ont totalement disparu. Depuis 2002, le centre culturel Tjibaou a entrepris un vaste travail de collecte du patrimoine immatériel kanak. Depuis l’année dernière, les langues kanakes sont enseignées dès l’école maternelle tandis que des instituteurs bilingues sont formés, afin de lutter contre l’échec scolaire et de sauvegarder le patrimoine linguistique kanak.


POURQUOI PAS À LA RÉUNION ?

Un "territoire" qui reste à explorer

À l’instar de celle de La Réunion, la zone maritime brésilienne est un vaste "territoire" qui reste à explorer. Ce qui constitue un atout pour le Brésil s’avère être également une extraordinaire richesse potentielle pour La Réunion et donc pour la France et pour l’Europe.

Les premiers résultats de l’étude "Mer et Zone Côtière Brésilienne", commandée par la Cellule des Sujets Stratégiques de la Présidence de la République, ont été révélés. Le territoire maritime brésilien s’élève à environ 4,5 millions de km2 et son potentiel reste largement inexploré.
Cette étude aborde de nombreuses questions liées à la zone maritime brésilienne dont la taille et la richesse sont comparables à celle de la forêt amazonienne. En matière de biodiversité, on peut rencontrer au Brésil tous les écosystèmes côtiers : plages de sable, côtes rocheuses, mangroves, lagons côtiers, récifs, îles... Le pays possède également l’unique atoll de l’Atlantique Sud.
Les conclusions devraient permettre d’identifier les priorités, à moyen et long terme, dans ce domaine. Antônio José Teixeira, Responsable des projets liés à la mer au Centre de Gestion et d’Etudes Stratégiques du Ministère de la Science et de la Technologie (MCT), identifie d’ores et déjà quelques domaines prioritaires : les minerais, la bioprospection et les biotechnologies. En outre, ces premiers travaux permettent d’orienter dès à présent les activités réalisées dans les domaines de la pêche, de la science et des technologies pour l’étude et l’exploration maritime. Le document final devrait être remis d’ici la fin du premier trimestre 2007.

(Sources Agancia Brasil)


Le Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques crée une plate-forme Internet de covoiturage

Le conseil général des Pyrénées-Atlantiques, a ouvert un site original : www.covoiturage64.fr. En quelques clics, les usagers peuvent enregistrer un trajet et le visualiser sur une carte, déposer une demande, préciser leurs horaires de départ et d’arrivée, etc.
Lorsqu’un itinéraire correspondant aux critères est enregistré, une alerte mail est envoyée aux intéressés qui sont ainsi mis directement en relation. Afin de sécuriser la démarche, une charte d’utilisation a été élaborée par le conseil général. Elle est signée électroniquement par les internautes qui s’engagent à observer quelques règles de bonne conduite : posséder un permis de conduire, rester sobre, être assurés, etc.
Le site est trilingue : français, basque et occitan. Sa promotion côté espagnol a pour ambition de développer également le covoiturage transfrontalier. Cette plateforme vient conforter la politique engagée par la collectivité en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre et des énergies renouvelables.


Nicolas Sarkozy annonce 1,02 milliard d’euros sur sept ans pour la Corse

Le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy a annoncé le 5 janvier à Ajaccio que le gouvernement accordait « 1,02 milliard d’euros » à la Corse sur sept ans. « J’ai obtenu il y a 15 jours du Premier ministre qu’un mandat de négociation soit donné au préfet de Corse pour une nouvelle convention cadre de sept années pour un montant de travaux qui va s’élever à 1,02 milliard d’euros », a-t-il déclaré à l’occasion de sa visite de l’île.
Ces fonds seront débloqués dans le cadre du Programme Exceptionnel d’Investissement (PEI) pour la Corse, qui est prévu jusqu’en 2017.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?

Messages


Témoignages - 80e année

La kaz Tikok

23 avril, par Christian Fontaine

Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)


+ Lus