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" La lutte contre la vie chère Outre-mer : pensements ou remèdes ?"
5 avril
La délégation sénatoriale aux Outre-mer a présenté le 3 avril son rapport sur la lutte contre la vie chère dans les territoires ultramarins. Un rapport appelant à un « travaille sur le court et le long terme », et à « développer des politiques publiques qui sont adaptées aux territoires ultramarins ».
Dans un rapport d’information, les sénateurs expliquent que "face aux crises récurrentes qui frappent les outre-mer, et plus récemment la Martinique en septembre 2024, la délégation sénatoriale a initié une étude sur la vie chère, portée par la volonté de proposer des solutions à la fois immédiates et durables".
Ce rapport se focalise ses travaux sur trois domaines clés : les produits du quotidien, les dépenses automobiles et le fret maritime et aérien. Pour sortir de ces crises à répétition, la délégation présente 24 recommandations dont 12 principales, "pour nourrir la réflexion et contribuer au projet de loi annoncé par le Gouvernement. Celles-ci peuvent s’appliquer différemment en fonction des statuts particuliers des territoire", ont écrit Viviane Artigalas, Jocelyne Guidez, Micheline Jacques, Evelune Perrot, Teva Rohfritsch, et Dominique Théophyle.
La délégation devrait présenter son rapport au ministre des Outre-mer, qui pourrait s’en servir pour enrichir son projet de loi contre la vie chère.
Une dure réalité
L’alimentaire et l’automobile constituent des dépenses essentielles pour les ménages, mais l’écart de prix par rapport à l’Hexagone est considérable. En effet, les écarts dans l’alimentation dans les DROM varient entre 30% et 40%, et 70% pour Saint-Pierre-et-Miquelon, 78% pour la Nouvelle Calédonie et 45% pour les Antilles.
Dans le secteur automobile, les écarts sont de 10% à 15% en moyenne pour les véhicules neuf, et 10% et 15% pour les pièces détachées. Cet écart peut aller jusqu’à 4 fois plus, notamment en Polynésie française.
Ces écarts s’accentuent car les revenus sont plus faibles, donc les surcoûts créent une double peine. Les 5 DOM, représentent 3 % de la population française, concentrent 24 % des personnes en grande pauvreté. À La Réunion, le taux de pauvreté, en 2021, était de 36,1% contre 14,5% en France.
Les causes de la vie chère sont multiples : étroitesse des marchés, faible concurrence, barrière à l’entrée, éloignement des pôles économiques mondiaux, coût d’approche (Fret, frais de livraison, douane) et forte dépendance aux importations.
Une autre cause est aussi évoquée : l’octroi de mer, qui représenterait 5% du prix final en moyenne. Mais avec des écarts significatifs sur certains produits.
Établir un plan d’action global et structurel
Les sénateurs préconisent dans un premier temps, de rétablir la confiance, en améliorant la connaissance du fonctionnement des marchés dans plusieurs secteurs économiques, en particulier l’agroalimentaire et la distribution automobile. Une meilleure coordination des acteurs est aussi nécessaire. Cela passe par plus d’échanges d’information. Cela passe selon eux par un cadre législatif.
Ils proposent aussi d’atténuer l’impact de l’éloignement. De fait, un travail de « sourcing » est aussi nécessaire. En s’approvisionnant dans l’espace régional proche, des circuits régionaux peuvent se substituer aux importations transocéaniques. Le verrou des normes et des transports bloque encore trop souvent cette ouverture (infra).
Optimiser les taxes à la consommation en atténuant l’impact de l’octroi de mer sur la vie chère en le rendant déductible sur les biens importés sans équivalent local, en réduisant le nombre de taux différents et en abaissant fortement les taux sur les produits de première nécessité. Puis écarter les DROM de l’application de la réforme des certificats d’économies d’énergies et obtenir la révision de la directive sur la « taxe carbone européenne », afin d’en exclure le secteur du transport routier dans les RUP
Il s’agira aussi de garantir la concurrence en appliquant l’arsenal législatif proposé par le Parlement en matière de droit de la concurrence. De plus, "un engagement plus fort et adapté de l’Autorité de la concurrence est nécessaire". Concernant les prix des carburants, ils pourraient bénéficier d’ajustements : réduction de la rémunération garantie de la SARA et de la SRPP, incitation à la maîtrise des coûts, préparation de l’après-raffinage en Martinique.
Enfin, les sénateurs proposent de transformer le modèle économique et de créer de la richesse. "enjeu du développement économique des territoires ultramarins excède très largement le champ du présent rapport. Pourtant, la réponse à la vie chère réside principalement dans la capacité à imaginer un nouveau modèle économique créateur de richesse et de pouvoir d’achat pour tous les Ultramarins. L’intégration économique régionale, le développement de la production locale et le soutien aux revenus sont trois axes à privilégier pour sortir par le haut de la tragédie de la vie chère".
Viviane Artigalas, Jocelyne Guidez, Micheline Jacques, Evelune Perrot, Teva Rohfritsch, et Dominique Théophyle attestent que "pour réussir ce virage, un pilotage associant les exécutifs régionaux et l’État est indispensable pour réorienter les outils fiscaux, normatifs et budgétaires autour de filières prioritaires".
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