
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Événement
Réussite du premier vol spatial habité chinois
18 octobre 2003
« Les conditions de vie dans le vaisseau Shenzhou V sont presque semblables à celles de la Terre », a affirmé à Xinhua un expert chinois. Le vaisseau comprend trois parties principales : le module de propulsion, un module orbital et une cabine d’entrée. Les modules orbitaux et d’entrée, tous hermétiques, sont les lieux de vie et de travail de l’astronaute au cours de son voyage spatial.
Lancé dans l’espace, l’astronaute travaille, mange et se couche dans le module orbital, a dit Su Shuangning, concepteur en chef du système astronautique qui relève du programme spatial chinois. « Le système de soutien à la vie installé dans le vaisseau créé un environnement intérieur identique à celui de la Terre », a-t-il ajouté. Selon lui, ce système s’adapte aux systèmes qui contrôlent la pression atmosphérique, la température et l’humidité, au ventilateur, au stérilisateur, systèmes dont les modules sont équipés, ce qui va assurer une température, une humidité ainsi qu’une pression atmosphérique normales. Il en va de même pour la pression en oxygène et en dioxyde de carbone.
Shenzhou V fonctionne essentiellement selon un plan programmé, ce qui signifie que l’astronaute joue un rôle d’appoint dans le contrôle du vol et de la situation du vaisseau pendant la mission. Sa tâche principale est d’observer et d’enregistrer les conditions de son voyage dans l’espace, les chiffres concernés servant de références au centre de contrôle terrestre.
L’astronaute transmet les informations au centre de contrôle. Lors d’intervalles réguliers, il doit communiquer au centre son rapport des systèmes intégrés du vaisseau. Il doit également informer le centre de sa santé personnelle : s’il se sent bien, s’il peut dormir, si l’appétit va bien.
« Si le vaisseau fonctionne mal en entrant en orbite, l’astronaute peut prendre les commandes manuelles du vol », a précisé Su.
Dans le vaisseau, l’astronaute prend trois repas chaque jour : le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner. Il peut se coucher dans un sac de couchage quand il n’a pas besoin de communiquer ses rapports au centre. Pendant ce voyage extraordinaire, l’astronaute est aussi capable d’écrire son journal et de parler avec le centre terrestre et avec ses médecins. « S’il a du temps libre, il peut même prendre des photos et des vidéos de l’espace », a dit Su.
Cuisine chinoise dans l’espace |
---|
Que mange donc l’astronaute chinois dans l’espace ? « Nous avons préparé d’une manière très scientifique ses trois repas journaliers. Il mange à la chinoise pendant son séjour dans l’espace », a déclaré Su Shuangning, commandant général et concepteur en chef du système d’astronautes du programme spatial habité de Chine. « Il se nourrit d’aliments chinois tels que le gâteau de riz gluant aux huit friandises, de la viande en filaments aux parfums de poisson avant de prendre une boisson à base de plantes médicinales chinoises et de certains fortifiants », a ajouté Su. |
La Chine souhaite coopérer |
---|
La Chine souhaite coopérer avec d’autres pays dans l’exploration de l’espace sur la base de l’égalité, a indiqué jeudi un responsable lors d’une conférence de presse organisée par le Bureau d’Information du Conseil chinois des Affaires d’État. La Chine a développé la haute technologie spatiale, ce qui a profité aux différentes industries de base du pays, a affirmé Xie Mingbao, directeur du Bureau d’ingénierie des programmes spatiaux habités de Chine. La Chine désire s’instruire de l’expérience acquise par les États-Unis et la Russie pour développer les technologies spatiales et coopérer avec tout pays qui considère la Chine comme un partenaire égal, dans leur intérêt mutuel, a-t-il indiqué. |
Quelques réactions dans le monde |
---|
Les dirigeants et représentants de divers pays du monde ont félicité la Chine pour la réussite de son premier vol spatial habité.
Le Premier ministre japonais Koizumi Junichiro a qualifié le lancement réussi de Shenzhou V d’« exploit grandiose », soulignant que cela montrait que la science et la technologie spatiales de la Chine avaient atteint un niveau très élevé. Le ministre britannique de la Science et de l’Innovation, Lord Sainsbury, a indiqué que « le Premier ministre du Royaume-Uni Tony Blair félicite la Chine pour la réussite de ce vol ». La ministre déléguée française chargée de la Recherche scientifique, Claudie Haigneré, ancienne astronaute, a indiqué que la réussite du premier vol spatial habité chinois était une étape historique marquant l’entrée dans une nouvelle ère spatiale. « Nous félicitons le peuple chinois pour l’envoi réussi de son premier astronaute dans l’espace. C’est une réalisation historique », a dit le porte-parole du département d’État américain, Richard Boucher, lors d’un point de presse à Washington. « Nous applaudissons le fait que la Chine ait réussi à être le troisième pays à envoyer quelqu’un dans l’espace », a-t-il ajouté. Le vice-Premier ministre ukrainien Dmitri Tabachnik a décrit le vol spatial habité comme « une grande victoire » pour les domaines scientifiques et technologiques de la Chine. Selon Dmitri Tabachnik, cette réussite ouvre de larges perspectives pour la coopération sino-ukrainienne dans le domaine de la science et de la technologie spatiales. Paul Biya, président de la République du Cameroun, a qualifié le vol de grand événement non seulement pour le peuple chinois, mais aussi pour le monde entier, en déclarant qu’il prouvait la forte puissance nationale de la Chine, et particulièrement son développement avancé dans le domaine de la science et de la technologie. Le ministre bangladais de la Science et de l’Information Abdul Moyeen Khan a indiqué pour sa part que le lancement réussi de Shenzhou V montrait que les investissements dans la science et la technologie, même par les pays ayant de faibles ressources, pouvaient avoir un intérêt à long terme. « Le triomphe de la technologie chinoise est, selon moi, un triomphe pour le monde », a-t-il ajouté. |
Tsien Hsue-Shen, le père de l’industrie spatiale chinoise |
---|
Tsien Hsue-Shen, 92 ans, est considéré par beaucoup par le père du programme spatial chinois, qui a envoyé le premier "taïkonaute" dans l’espace. Il est né en 1911 en Chine dans la province orientale de Hangzhou, Tsien Hsue-Shen, également connu sous le nom de Qian Xuesen, part étudier aux États-Unis après avoir décroché une bourse en 1936. Il obtient un doctorat et devient professeur à l’Institut de technologie de Californie puis à l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT).
Durant la Seconde guerre mondiale, il est enrôlé par l’armée américaine avec le grade de colonel et participe à la conception de missiles balistiques. En 1945 il est envoyé en Europe pour étudier la technologie spatiale de l’Allemagne. Il examine la fusée V-2 et rencontre son concepteur, Werner von Braun, qui jouera plus tard un rôle-clé dans le programme spatial américain. En 1949, Il demande la nationalité américaine. Sur fond de montée de l’anticommunisme aux États-Unis, le FBI l’interroge au sujet d’un document du Parti communiste américain de 1938 qui le désigne comme un de ses membres. Tsien nie être communiste, mais il est arrêté brièvement. Après cinq ans de quasi-résidence surveillée et de négociations secrètes entre les autorités américaines et chinoises, il rentre en Chine en 1955. Durant son séjour aux États-Unis, il aura co-fondé le Laboratoire de propulsion par réaction (JPL) de la NASA. Ses collègues américains le décrivaient comme un des plus brillants scientifiques dans le domaine de l’aéronautique. Quatre mois après son retour en Chine, il propose au Premier ministre de l’époque, Chou En-Laï, de mettre sur pied une « industrie aérospatiale pour la défense nationale », selon "le Quotidien du peuple". Il adhère au Parti communiste chinois en 1958. Tsien a supervisé la mise au point des premiers missiles balistiques nucléaires chinois et a travaillé sur le premier satellite lancé en 1970. Aujourd’hui, un certain mystère plane sur Tsien. Il croule sous les honneurs mais apparaît rarement en public. Il avait été honoré publiquement lors de son 90ème anniversaire en 2001. Le président Jiang Zemin lui avait rendu visite chez lui, alors que le vieux scientifique était malade et cloué au lit. Une photo de la rencontre avait été publiée à la une du "Quotidien du peuple". |
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)