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Mouvement des mineurs
20 février 2013, par
De nouveaux affrontements se sont déroulés dans la mine de Siphumelele, près de la ville de Rustenburg, faisant 13 blessés. La confrontation entre les deux syndicats majoritaires du secteur minier met en évidence une tension persistante due à l’absence de prise en compte des revendications des salariés : la hausse des salaires.
Le 4 février, le gouvernement a annoncé une augmentation de 52% du salaire minimum, passant de 69 à 105 rands (de 6 à 9 euros environ) à compter du 1er mars, celui-ci sera indexé sur l’inflation, plus 1,5% dans les années à venir. Cette somme est 45 rands moins chers que ce qu’attendaient les ouvriers.
Ces mouvements de grève interviennent dans un contexte économique et social délicat auquel s’ajoutent les difficultés socio-économiques des ouvriers agricoles du Cap-Occidental avec un taux de chômage élevé, les inégalités croissantes entre riches et pauvres et les questions raciales, notamment avec le monopole des Blancs dans le domaine économique sud-africain.
Pas de législation pour protéger les ouvriers
Piers Pigou, directeur du projet Afrique du Sud à l’International Crisis Group à Johannesburg, a expliqué au quotidien "Le Monde" que « le régime du travail ne leur assure pas un salaire minimum décent. Nous avons encore peu d’informations sur l’état du régime salarial et les conditions de travail dans les domaines agricoles », d’autant que les mines sont l’un des plus grands secteurs d’emploi au Cap-Occidental, caractérisé par « une grande part d’emplois saisonniers ».
La crise entre les ouvriers et les employés provient d’un conflit sur la volonté des syndicats à « accroître le salaire minimum et un coût de production pouvant garantir la compétitivité du secteur. Si les salaires sont trop élevés, la production pourrait ne pas être viable économiquement ». Discours remis en cause par les syndicats qui expliquent que les producteurs ont la capacité d’augmenter les salaires, en raison des importants profits réalisés chaque année. Des profits sont d’ailleurs rendus possibles grâce aux très bas salaires, a expliqué Piers Pigou.
Pour résoudre le problème, le chercheur préconise « un véritable intermédiaire entre les deux parties, une institution qui pourrait avoir la confiance des ouvriers comme des producteurs ». Les bonnes pratiques salariales pourraient être mises en place, si tout le monde se réunit autour de la table, a-t-il indiqué. Cependant, la rivalité entre les deux syndicats majeurs ne présage pas de sortie de crise.
Mouvement d’humeur entre le NUM et l’AMCU
Depuis le début des mouvements de grèves en Afrique du Sud, le 16 août 2012, deux syndicats se font concurrence, le Syndicat national des mineurs (NUM), majoritaire et proche du pouvoir, et le petit syndicat AMCU (Association of Mineworkers and Construction Union). La mine de Siphumelele, près de la ville de Rustenburg, est l’un des points chauds de ces grèves. Elle a été le théâtre d’affrontements entre les deux syndicats.
Quatre permanents du syndicat NUM ont voulu récupérer leurs locaux occupés par des militants du syndicat AMCU rival, ces derniers se sont retrouvés encerclés par un millier de personnes. 13 ouvriers ont été blessés par des balles en caoutchouc tirées par des vigiles lors d’affrontements entre syndicats rivaux près de la mine de platine de Siphumelele, a rapporté la chaîne de télévision sud-africaine ENCA (eNews Channel Africa), cité par l’Agence France Presse.
La compagnie Anglo American Platinum a provoqué la colère de ses employés et du gouvernement sud-africain après avoir annoncé son intention de suspendre l’activité de deux mines en Afrique du Sud et de vendre une troisième supprimant ainsi près de quatorze mille emplois. Cette annonce a eu l’effet d’une bombe, alors que des milliers d’ouvriers manifestent pour une hausse de salaire. Ces derniers ont d’ailleurs décidé de continuer la grève, faute d’accord sur un salaire minimum.
Céline Tabou
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