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Mozambique
Investissements étrangers
3 octobre 2003
La présence économique de Maurice s’affirme de plus en plus au Mozambique grâce à une montée en puissance des investissements directs mauriciens dans le pays. Les échanges commerciaux bilatéraux restent toutefois pour l’instant encore très limités selon les chiffres communiqués par l’Ambassade de France à Maputo.
Les relations économiques entre le Mozambique et Maurice ont réellement commencé en 1997 à l’occasion de la visite à Maputo d’une forte délégation d’hommes d’affaires mauriciens. Elles ont tout de suite été dominées par l’intérêt des investisseurs mauriciens pour le secteur sucrier mozambicain, puis se sont peu à peu diversifiées.
1) Le sucre
L’intérêt des mauriciens pour le secteur s’est concrétisé, en 1998, par la signature d’un accord confiant les 80.000 hectares de plantations sucrières et les deux sucreries (Marromeu et Luabo) du groupe SENA à un consortium sucrier mauricien (LAGES, NOEL, WHEAL) conduit par le groupe LAGES.
Ce consortium a investi plus de 120 millions de dollars dans la réhabilitation de la sucrerie de Marromeu, (située à la frontière des provinces de Sofala et de Zambézie) et dans la mise en culture de 5.000 hectares de cannes à sucre. Cette sucrerie vient d’entrer en production. Elle devrait produire 150.000 tonnes de sucre d’ici 5 ans, elle a été officiellement inaugurée, le 18 octobre 2001, lors d’une cérémonie organisée, en présence du président Chissano et de l’actuel Premier Ministre mauricien Paul Berenger, à l’occasion de la première coupe de cannes à sucre du domaine de SENA.
La réhabilitation de la deuxième sucrerie de la compagnie sucrière de SENA (Luabo) pourrait, si elle était décidée à l’issue des études en cours, renforcer la présence mauricienne dans ce secteur.
2) Le textile
Après le sucre, c’est le secteur textile qui semble intéresser le plus Maurice du fait notamment des possibilités d’exportation offertes par les Etats-Unis dans le cadre de l’African Growth Opportunty Act (AGOA).
Actuellement, seul le groupe LAGES est présent dans ce secteur. Il y a déjà investi des dizaines de millions de dollars à l’occasion de la réhabilitation des deux usines de confection dans la province de Sofala. Le groupe semble s’intéresser à la production du coton et au rachat de certaines entreprises textiles qui sont en cours de privatisation.
3) Le transport et le tourisme
Maurice estime que le Mozambique possède des potentialités touristiques qui pourraient, à terme, être intéressantes pour son industrie. Elle considère toutefois que ce potentiel ne pourra prendre forme que si les secteurs des transports, et notamment du transport aérien et des communications, sont mieux maîtrisés.
C’est la raison pour laquelle un certain nombre d’opérateurs économiques mauriciens investissent ou souhaitent investir dans le secteur des transports et des communications. Le groupe ROGERS, qui assure au Mozambique la représentation de la société sud africaine du transport aérien SAA, gère, depuis octobre 2001 (en association avec la compagnie aérienne nationale LAM), la manutention des bagages de l’aéroport de Maputo. La compagnie aérienne Air Mauritius a déjà ouvert une ligne entre Maurice et le Mozambique en 1998. Elle manifeste un grand intérêt pour la prochaine privatisation de la LAM. Mauritius Telecom, dont France Telecom est actionnaire, figure sur la liste restreinte des sociétés qui seront appelées à concourir pour l’attribution d’une deuxième licence d’exploitation du téléphone mobile GSM.
4) La banque
L’un des premiers secteurs d’activité à avoir attiré les investisseurs mauriciens est le secteur financier avec l’ouverture, en 1999, de la Banque União Comercial de Bancos (UCB : dont le capital passera prochainement de 4 à 8 millions de dollars US) détenue majoritairement par la Mauritius Commercial Bank (environ 10% du marché).
5) Les autres secteurs
Indépendamment de quelques investissements opérés dans le secteur industriel (peinture...), les investisseurs mauriciens s’intéressent aux possibilités qui pourraient être offertes sur les 100.000 hectares mis à leur disposition (sur 3 sites dans 2 provinces) par les autorités mozambicaines dans le cadre de la création de zones économiques spéciales dans les provinces de Sofala et de Manica.
L’étude réalisée pour le compte des autorités mauriciennes à ce sujet par la société Price-Waterhouse-Coopers est actuellement soumise au gouvernement mozambicain pour avis. Elle pourrait déboucher sur des accords concernant l’installation sur ces terres d’opérateurs économiques mauriciens désireux de développer l’agriculture (coton, maïs, fruits et légumes), l’élevage (grâce à la bagasse des sucreries de SENA) et l’agroalimentaire.
Des échanges commerciaux encore toutefois limités |
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Les exportations vers Maurice qui concernent essentiellement des produits de la mer et du bois (59 millions de dollars en 1999) ne représentent que 0,02% des ventes mozambicaines. Les importations en provenance de Maurice qui s’étaient élevées à un million de dollars en 1998 du fait de la livraison de petits équipements ne se sont élevées qu’à 150.000 dollars en 1999 (0,02% des achats mozambicains).
Les Mauriciens qui constituent d’ores et déjà, derrière les Sud Africains et les Portugais, l’un des principaux investisseurs étrangers au Mozambique, semblent avoir décidé de faire de ce pays l’une des destinations régionales prioritaires pour délocaliser une partie de leur production fortement consommatrice de main d’œuvre, en particulier dans les secteurs du sucre et du textile. Selon le Haut Commissaire mauricien à Maputo, ce choix, dont Paul Berenger est l’un des principaux artisans, devrait être réaffirmé et pourrait aboutir à de nouvelles décisions d’investissements à l’occasion des prochaines visites sur place annoncées par le nouveau Premier ministre mauricien. |
Le Japon va financer la construction d’un pont au Mozambique |
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Le président mozambicain, Joaquim Chissano, a annoncé mercredi que le Japon a accepté d’octroyer 25 millions de dollars américains au Mozambique pour la construction d’un nouveau pont sur le fleuve Zambèze. Le coût de construction de ce pont est estimé à quelque 70 millions de dollars. Selon l’agence nationale de presse (AIM), sur cette enveloppe, 45 millions de dollars ont déjà été garantis.
S’adressant à la presse mozambicaine à l’issue de la Troisième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD III) à Tokyo, Joaquim Chissano a déclaré que le Japon était disposé à avancer 10 millions de dollars cette année, et de débourser les 15 autres millions de dollars en 2004. Ce pont, qui devrait relier Caia sur la rive Sud du Zambèze à Chimuara sur la rive Nord, est considéré comme une jonction essentielle entre le Nord et le Sud du pays. Actuellement, les personnes qui veulent traverser le fleuve à Caia utilisent un service de ferry peu fiable. L’autre solution c’est de faire un détour par le pont de Dona Ana plus en amont puis de traverser le fleuve Chire à bord d’un petit ferry. Le président mozambicain a souligné que la promesse japonaise est un autre exemple démontrant que « le Japon veut une coopération concrète ». Le Premier ministre japonais Junichiro Koizumi a déjà promis que son pays va accroître son aide à l’Afrique d’environ 25% au cours des cinq prochaines années. « Nous pensons que le Japon ne veut pas simplement montrer un exemple de bonne coopération, mais il veut un rôle de leadership », a dit Joaquim Chissano. |
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