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Vers l’autonomie énergétique
12 février 2013
La Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) prépare un ambitieux programme de développement de la géothermie pour l’Afrique, en se fondant sur son expérience kényane du projet géothermique de Menengai dans la vallée du Rift est-africain. Les intertitres sont de “Témoignages”.
Outre des projets de très grande échelle tels que le projet géothermique de 400 MW en cours de réalisation à Menengai, au Kenya, la BAD travaille également sur une série de projets de petite envergure, adaptés au contexte spécifique de chaque pays de la vallée du Rift est-africain doté d’un potentiel géothermique.
Elle travaille actuellement avec le gouvernement de Djibouti pour développer une centrale de 50 MW dans la région du lac Assal. En Éthiopie, la BAD a joué un rôle moteur dans la définition d’une feuille de route pour le développement géothermique.
En Tanzanie, la BAD dirige, dans le cadre des Fonds d’investissements climatiques, le développement du Programme des énergies renouvelables (SREP), qui prévoit le financement d’un projet de développement géothermique.
Aux Comores, la BAD a commencé le processus d’identification pour une centrale de 20 MW répondant aux besoins de l’archipel.
Un potentiel géothermique estimé à 10.000 MW rien qu’au Kenya
« Notre ambition est d’accompagner le développement accéléré du vaste potentiel géothermique inexploité de l’Afrique de l’Est », avait expliqué Tonia Kandiero, la résidente-représentative de la BAD en Tanzanie, lors de la 4ème Conférence géothermique du Rift africain organisée en novembre 2012 à Nairobi. « Le développement de la géothermie a été relativement limité dans la région. Seuls quelque 217 MW d’énergie géothermique ont été développés jusqu’à présent, principalement au Kenya. Cela reste insignifiant comparé à l’immense potentiel de la région, estimé à 10.000 MW rien qu’au Kenya ».
Pour Youssef Arfaoui, expert en chef des énergies renouvelables, « la Banque africaine de développement est en train de faire avancer le développement de la géothermie avec des modèles innovants qui permettent de surmonter les différents risques associés à cette énergie. Le plus important de ces risques concerne le forage exploratoire, avec la probabilité de tomber sur des cavités sèches lors de l’exploration ou de l’évaluation. L’atténuation de ces risques permettra de rendre les coûts de cession et de commercialisation plus abordables ».
Les premières phases à risque financées par des ressources concessionnelles
De fait, un nouveau modèle pour accélérer le développement des ressources géothermiques dans la vallée du Rift est-africain a récemment vu le jour. Ce modèle prévoit le financement des toutes premières phases du projet et des activités à risque élevé principalement liées au forage par les institutions de financement du développement telles que la Banque africaine de développement en utilisant des ressources concessionnelles.
Le financement est injecté dans une société ad hoc chargée d’entreprendre les activités de forage, endossant ainsi la plupart des risques de forage, ce qui ouvre ensuite la voie à l’investissement privé pour transformer la vapeur en énergie en acheminant depuis les entrailles de la Terre de la vapeur à très haute pression pour faire fonctionner les turbines de production d’électricité.
Un projet à fort impact de développement pour les populations kényanes
« Le projet de développement géothermique de Menengai au Kenya constitue une illustration éloquente de ce nouveau modèle. La Banque africaine de développement a récemment soutenu ce projet avec quelque 150 millions de dollars de financements hautement concessionnels provenant de ses propres ressources avec une participation des fonds d’investissement climatiques », explique Thierno Bah, ingénieur en énergie à la BAD.
Le projet de Menengai est le premier projet à être approuvé dans le cadre du Programme de développement des énergies renouvelables pour les pays à faible revenu (SREP) des Fonds d’investissement climatiques.
Une fois terminé, le projet aura un impact de développement formidable pour les populations kényanes en augmentant l’approvisionnement en énergie dans un volume équivalent aux besoins actuels de consommation de 500.000 ménages, de 300.000 petites entreprises et en dégageant quelque 1.000 GWh pour d’autres entreprises et industries.
Le projet permettra également de déplacer près de 2 millions de tonnes de CO2 par an, contribuant ainsi de façon significative à la lutte contre le changement climatique.
Un plus dans la lutte contre le changement climatique
S’appuyant sur le succès rencontré au Kenya avec le projet de Menengai, la BAD se penche actuellement sur le développement du potentiel géothermique en Tanzanie, identifiée comme le second pays ayant un important potentiel géothermique, avec un cadre institutionnel approprié et des sites géothermiques concrets déjà identifiés.
La BAD utilisera et tentera de dupliquer en Tanzanie le modèle développé au Kenya, à savoir le financement, sur des ressources concessionnelles, par les institutions de financement du développement de la première phase et des activités à haut risque liés principalement aux activités de forage, qui seront entreprises par une société ad hoc, comme la Société de développement géothermique du Kenya (GDC).
L’édition 2012 de la Conférence géothermique du Rift africain, qui est la plus importante conférence géothermique africaine, tenue en novembre 2012 à Nairobi avec la participation de plus de 630 délégués et 25 exposants, a permis à la Banque africaine de faire valoir sa forte implication dans le développement de l’énergie géothermique. Elle a également contribué à mieux faire connaître le rôle de la BAD comme la première institution de financement du développement dans le secteur de l’énergie géothermique en Afrique de l’Est.
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