90% des travailleurs dans le secteur informel

Le chômage des jeunes au centre d’un rapport du PNUD en Côte d’Ivoire

1er août 2013

La guerre civile a entrainé un appauvrissement de la population et aggravé le chômage des jeunes.

Le rapport national 2013 sur le Développement humain en Côte d’Ivoire, qui sera lancé ce jeudi à Abidjan (Côte d’Ivoire) par le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), met en exergue, parmi les questions majeures de développement auxquelles la Côte d’Ivoire est confrontée, le problème de l’emploi et du chômage, particulièrement celui des jeunes.

Ce rapport, qui porte sur l’emploi, les changements structurels et le développement humain dans ce pays qui vient de recouvrer quelque peu sa stabilité politique, après d’intenses crises politiques nées des dernières élections présidentielles, sera rendu public en présence des autorités gouvernementales, de la société civile, des partenaires au développement, du secteur privé et des universitaires.

En effet, le rapport, qui analyse le contexte de développement de ces dernières années en Côte d’Ivoire, affirme que ce dernier a gêné l’activité économique dans le pays où les ressources destinées aux priorités de développement économique et social sont plutôt axées vers la gestion post-conflit, entraînant « un ralentissement de l’activité économique et la montée de la pauvreté multidimensionnelle et des privations ».

Il en résulte que le chômage des jeunes s’est prolongé, l’adéquation de leur formation par rapport aux besoins du marché du travail a été contrariée, tandis que les emplois obtenus dans le cadre informel n’assurent que difficilement la survie des personnes qui en bénéficient. 

C’est ainsi que la baisse du chômage observée en Côte d’Ivoire en 2012 (9,4%) par rapport à 2008 (15,7%) n’a pas changé le caractère précaire d’une large part des emplois, d’autant plus que le secteur informel occupe 90% de la population active, sans protection sociale, ni rémunération suffisante, avec un habitant sur deux qui vit en dessous du seuil de pauvreté. 
La participation des femmes au marché du travail bien qu’en progression n’a pas encore permis d’assurer l’égalité de genre dans l’emploi, les structures de production, le niveau et l’évolution du capital ainsi que la productivité des facteurs n’ayant pas connu une tendance favorable à l’emploi.


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