Chagos

Les Chagossiens poursuivent leur lutte

Londres refuse de nouvelles compensations pour les déportés

11 octobre 2003

La Haute Cour de Londres a rendu, jeudi, un arrêt aux termes duquel les Chagossiens déportés de leurs îles par les Britanniques entre 1967 et 1973 ne peuvent réclamer de nouvelles compensations ainsi que la restitution de leur patrimoine, a-t-on appris à Port-Louis.
Les Chagossiens, au nombre de 2.000 environ à l’époque des faits, avaient été expulsés de l’archipel des Chagos, au Nord de Maurice, à cause de la construction d’une base militaire américaine sur l’île de Diego Garcia.
Le juge britannique Duncan Ouseley a, pour justifier son verdict, estimé que la Grande-Bretagne a déjà versé une compensation aux Chagossiens dans les années 1980 et que les Chagossiens avaient renoncé à l’archipel.
Du côté des Chagossiens, des démarches sont entreprises en vue de faire appel contre la décision de la Haute Cour de Londres. « Si la cour d’Appel nous laissait également tomber, nous irons à la Cour européenne des droits de l’homme », a indiqué Robin Mardemootoo, du Groupe Réfugiés Chagos (GRC) dirigé par Olivier Bancoult qui revendique environ 5.000 membres.

Médias : Premier numéro de "La Tribune des Comores"
Une nouvelle publication dans les kiosques à Moroni
L’ancien ministre comorien de l’Information pour une courte période après la chute de Ali Soilihi en 1978, Hadji Hassanali, qui a déjà à son actif "La Lettre des Comores", un hebdomadaire ayant cessé de paraître depuis très longtemps pour des raisons financières, a mis un nouveau titre sur le marché, "La Tribune des Comores", le dernier né de la presse comorienne.
La nouvelle publication vendue 300 FC (0,6 euro) l’exemplaire, s’intéresse à l’analyse politique, à l’économie et aux problèmes de société. Elle paraît presque un mois après l’annonce de la disparition de Al-Fajr, un bi-mensuel édité dans l’île d’Anjouan obligé de fermer boutique par le pouvoir local.
Dans les milieux journalistiques comoriens où l’on salue l’arrivée de la nouvelle publication, on reste tout de même sceptique quant aux chances de sa survie, se demandant notamment si elle sera épargnée par les difficultés auxquelles n’ont pas pu échapper les autres journaux comoriens. À ce jour, le quotidien "Le Matin des Comores" n’est toujours pas dans les kiosques, trois semaines après la signature d’une convention de financement avec l’ambassadeur des États-Unis à Maurice lors de son passage mi-septembre à Moroni. Une bonne nouvelle, toutefois, pour "Le Matin des Comores", à en croire une indiscrétion d’un confrère selon lequel le quotidien aurait épongé ses arriérés auprès de son imprimeur. "La Gazette des Comores", un hebdomadaire né en juillet 1999, a mis la clé sous le paillasson depuis bientôt un an. De sources proches de son directeur actuellement à La Réunion, le journal pourrait faire rapidement son retour dans les kiosques, avec une périodicité quotidienne.
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