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Mali
9 mars 2013
A la veille de la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars, la FIDH, l’AMDH, FEMNET- Mali, WILDAF- Mali, l’APDF, le CNDH Mali et l’UIDH ont souligné que la pleine participation des femmes et la protection de leurs droits devaient être au cœur du processus de paix, de reconstruction et de transition démocratique au Mali. Voici leur communiqué :
Lors du conflit qui a ravagé le Nord du Mali depuis plus d’un an, les femmes et les filles ont été particulièrement ciblées par les violences : viols et autres formes de violences sexuelles, mariages forcés, parfois avec plusieurs hommes, flagellations publiques, passages à tabac pour « actes immoraux ». Les groupes islamistes armés qui ont occupé la région se sont attaqués au statut des femmes : entraves à l’accès des filles à l’éducation, obstacles au travail et à la liberté de circulation, port obligatoire du voile... Des milliers de femmes et d’enfants sont parmi ceux qui ont fui les violences et la terreur et qui se trouvent déplacés au sein du pays ou réfugiés dans les pays voisins.
Justice pour les victimes
Aujourd’hui, nos organisations saluent le combat des Maliennes et Maliens, qui se sont battus pour la démocratie et l’égalité, contre l’obscurantisme et qui ont rejeté l’imposition de la pratique de la charia et d’autres mesures s’opposant aux droits des femmes. Nos organisations soulignent que l’avenir du pays doit être construit avec la participation pleine et entière des femmes à tous les efforts visant à établir une société fondée sur la dignité, la justice et l’égalité.
La justice est une priorité. La construction d’une paix durable ne peut se faire sans justice pour les victimes. Les responsables de crimes commis à l’encontre de la population civile malienne doivent être poursuivis et jugés en conformité avec les normes internationales. Les crimes commis à l’égard des femmes ne doivent pas rester impunis, pour les victimes d’aujourd’hui et pour éviter la répétition de tels crimes dans l’avenir. A cet égard, nous rappelons que les viols et autres formes de crimes sexuels commis en période de conflit peuvent constituer des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre, selon le Statut de la Cour pénale internationale qui, en janvier 2013, a ouvert une enquête sur les crimes présumés commis sur le territoire du Mali depuis janvier 2012. Nous rappelons également que, selon les Résolutions 1820, 1888 et 1889 du Conseil de sécurité, les auteurs de crimes sexuels ne peuvent être amnistiés en aucun cas. Nous appelons l’État malien, avec le soutien de la communauté internationale, à veiller à ce que des mesures d’assistance juridique, médicale et psycho-sociale soient mises en place au profit des victimes.
Pour une pleine représentation
Nous appelons également les autorités maliennes ainsi que la communauté internationale à garantir la participation effective des femmes au processus de paix, conformément à la Résolution 2085 du Conseil de Sécurité des Nations unies (autorisant le déploiement d’une mission internationale au Mali) ainsi qu’aux Résolutions 1325 et suivantes sur les femmes, la paix et la sécurité. La pleine représentation des femmes doit être assurée au sein des nouvelles instances de la transition, notamment de la Commission de dialogue et de réconciliation, qui doit être mise en place prochainement, ainsi que de la Commission nationale de négociation (CNN). Nous demandons à ce que ces obligations soient aussi intégrées au sein de la « feuille de route pour la transition », adoptée par le gouvernement malien qui, en l’état, ne fait aucune mention des droits des femmes.
La reconstruction du Mali doit se faire sur la base du respect de droits humains de toutes et de tous, conformément à sa Constitution et à ses obligations internationales et régionales.
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