Élections au Zimbabwe

Longues files d’électeurs devant les centres de vote

2 août 2013

De longues queues se sont formées dans les centres de vote au Zimbabwe où 6,4 millions d’électeurs inscrits devaient choisir entre le président sortant, Rober Mugabe, le Premier ministre sortant, Morgan Tsvangirai, et trois autres candidats le prochain président de la République. L’annonce de la réélection de Robert Mugabe a aussitôt été contestée par l’opposition.

Ce scrutin est largement perçu comme un affrontement direct entre le président Mugabe et son Premier ministre Tsvangirai.

Les électeurs, qui sont venus tôt le matin — avant l’heure d’ouverture prévue à 7h locales —, malgré le froid glacial, éliront aussi leurs députés et conseillers des gouvernements locaux. Ce sont les premières élections organisées dans le cadre de la nouvelle Constitution approuvée lors du référendum de mars 2013.

C’est la troisième fois que Tsvangirai, 61 ans, cherche à succéder à Mugabe, 89 ans, qui dirige ce pays d’Afrique australe depuis son indépendance en 1980.

Le président Mugabe a promis de quitter le pouvoir s’il est battu, déclarant lors d’une conférence de presse d’avant scrutin que "si vous perdez, vous devez abandonner".

Mais son principal opposant a prévenu qu’il n’acceptera les résultats que si le vote est libre et juste.

Le Premier ministre Tsvangirai a également dénoncé le processus d’organisation des élections, notamment la liste des électeurs qui n’a été remise aux candidats que vendredi dernier.

Mais la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, a exprimé sa satisfaction quant à l’état de préparation des élections lorsqu’elle s’est rendue en visite à Harare vendredi dernier.

L’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, conduit la délégation des observateurs de l’UA à ces élections cruciales, regroupant essentiellement des observateurs régionaux et locaux, les observateurs occidentaux étant proscrits.

Si aucun candidat n’obtient 50% des suffrages, un second tour sera organisé.

Hier, le parti de Robert Mugabe annonçait la victoire, tandis que l’opposition lançait des accusations de fraude.

L’ANC souhaite bonne chance au Zimbabwe

Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, a souhaité bonne chance au Zimbabwe pour ces élections.
"Ces élections sont un jalon essentiel dans la mise en oeuvre de l’accord politique globale de 2008 qui a permis de sortir de l’impasse ayant suivi les dernières élections marquées par la violence", a déclaré le porte-parole du parti, Jackson Mthembu.

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