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Voyage du ministre de l’Économie en Chine
10 janvier 2013
Le ministre de l’Économie et des Finances, Pierre Moscovici, s’est rendu en Chine, les 7 et 8 janvier afin d’attirer des investisseurs chinois vers la France. Face à la compétitivité industrielle internationale et la crise de la dette souveraine en Europe, la France tente de trouver de nouveaux alliés.
À l’occasion d’une conférence de presse, le 8 janvier à Pékin, le ministre de l’Économie a précisé que sa visite allait « ouvrir un dialogue économique étroit et régulier » sans que cela ne « se substitue aux structures de dialogue et de coopération déjà existantes ».
Faire face à la concurrence
Ce dernier a également indiqué, avant son départ, qu’il y a « 13 milliards d’euros d’investissements français en Chine et seulement trois milliards d’euros d’investissements chinois en France ». D’où la raison de son voyage à Pékin, inviter les entrepreneurs chinois à investir en France, « ce n’est pas une menace, ça peut être une chance si la France retrouve un flux d’investissements étrangers », a-t-il indiqué. Pour Jean-François Dufour, directeur de DCA Chine-Analyse, « l’inégalité des conditions de concurrence entre industrie européenne et chinoise, pour des raisons de modèle de développement foncièrement différent, est en effet devenue criante ».
En effet, d’un côté, la France doit faire face aux pressions financières et aux contraintes européennes, dues en grande partie à la crise ; de l’autre, l’industrie chinoise est soutenue par les banques d’État et le gouvernement qui facilite l’accès aux entreprises. Face aux difficultés de l’industrie française et européenne, Paris a décidé de s’attaquer aux marchés chinois, en allant chercher des « moyens financiers pour faire face au rouleau compresseur chinois », a indiqué l’analyste.
Toutefois, les craintes persistent des deux côtés. Le ministre a constaté que l’ensemble de ces interlocuteurs, « qu’il s’agisse de politiques ou d’investisseurs, ne sont pas encore rassurés » sur l’avenir économique de la zone euro. Et les Français, eux, craignent que les investissements chinois « ne soient prédateurs » , ce que le ministre a réfuté en déclarant : « ce que j’attends des investissements chinois en France, c’est qu’ils soient créateurs d’emplois ».
Pierre Moscovici invite les investisseurs chinois
« Nous avons intérêt à coopérer et vous pouvez investir chez nous. Vous êtes bienvenus, évidemment dans des conditions bien sûr qui sont des conditions sociales et en tenant compte aussi des intérêts qui sont français », a déclaré Pierre Moscovici, lors de l’émission “Tous politiques” de France Inter-Le Monde-AFP, le 8 janvier. Le ministre souhaite ainsi rééquilibrer l’écart entre le commerce et les investissements. En 2011, la Chine possédait 27 milliards, soit 38%, du déficit commercial français, d’un montant total de 70 milliards d’euros, selon Bercy. « Ce déficit a vocation à se réduire. Il se réduira d’autant plus qu’il y aura d’une part une politique de soutien à la consommation en Chine et d’autre part une politique dynamique de la part de nos entreprises pour être présentes ici », a souligné ce dernier, qui a vanté l’attractivité du pays.
D’autant qu’à l’occasion du 15ème sommet Chine-Europe, en septembre 2012 à Bruxelles, les autorités chinoises avaient réaffirmé leurs volontés d’investir en Europe. Selon l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII), la France est le 3ème pays d’accueil des investissements créateurs d’emplois venus de Chine, après l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Cependant, l’Empire du Milieu n’est que le 10ème pays étranger investisseur en France, dans des secteurs limités où axés principalement dans le luxe et le vin. Les entreprises de Chine continentale implantées en France emploient 6.000 personnes, auxquels s’ajoutent 6.000 personnes salariées par une soixantaine de filiales de groupes originaires de Hong Kong. Le retour de Pierre Moscovici a été marqué par l’annonce de la visite de François Hollande en Chine d’ici mars lorsque les nouvelles autorités seront installées, notamment Xi Jinping, futur n°1 chinois.
Céline Tabou
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