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Mouvement social
22 février 2013, par
Le 20 février, des milliers de personnes se sont rendus dans les rues pour manifester contre des projets du gouvernement indien d’augmenter les prix du carburant et d’ouvrir le secteur des supermarchés à des enseignes étrangères telles que Wal-Mart.
Le Parti du Congrès (centre gauche) au sein du gouvernement et mené par le Premier ministre Manmohan Singh s’est retiré de la coalition au pouvoir, plaçant en minorité le gouvernement face à des réformes économiques contestées. Cependant, le gouvernement peut compter sur le soutien de deux autres puissants partis régionaux. Selon les observateurs cités par l’Agence France Presse, « cette grève souligne le mécontentement au sein de la classe ouvrière qui se sent exclue du développement économique du pays au cours des dix dernières années ».
Lutter contre l’inflation
Depuis mercredi, la grève se poursuit à travers toute l’Inde, où les onze principaux syndicats ont appelé à protester contre les réformes économiques annoncées par le gouvernement du Premier ministre Manmohan Singh. Le Parti du Peuple indien (BJP, conservateur), principale opposition politique du pays, s’est allié aux partis de gauche et de droite, afin de mener cette grève nationale.
Les syndicats demandent un meilleur contrôle de l’inflation des prix par le gouvernement, l’application du droit du travail et une meilleure protection sociale pour les travailleurs. Ils protestent également contre l’ouverture de certains secteurs, comme l’aviation ou le commerce de détail, aux investissements étrangers. Les ouvriers dénoncent, entre autres, depuis plusieurs années une trop faible augmentation des salaires accompagnée d’une suppression progressive des subventions gouvernementales. Cette manifestation a provoqué des fermetures d’écoles, de commerces et d’administrations à travers le pays, et des manifestants ont bloqué des routes et des voies ferrées.
Des véhicules ont été détruits mercredi et des usines endommagées près de New Delhi. De nombreuses usines et entreprises sont restées fermées mercredi 20 et les transports publics ont été perturbés, mais New Delhi et Bombay, le grand centre financier du pays, étaient dans l’ensemble peu touchés.
Ce mouvement social survient au moment où les députés doivent débattre du budget de l’année fiscale 2013-2014 présenté par le gouvernement cette semaine. Ce dernier souhaite réduire les dépenses publiques de 10% afin d’éviter une dégradation de la note souveraine, a révélé l’agence de presse Reuters.
Un budget national contesté
Pour Shubha Singh, analyste politique basé à New Delhi, « Le gouvernement doit s’asseoir (autour de la table - NDLR) avec les travailleurs et les écouter parce qu’il ne peut plus se permettre d’ignorer cette classe avec les élections générales prévues en 2014 », a-t-il expliqué à l’AFP. Face aux tensions qui montent, des responsables de deux partis de gauche ont boycotté, jeudi 21 février, l’ouverture de la nouvelle session parlementaire, en signe de solidarité avec les grévistes. « La grève reflète la colère contre le gouvernement et ses politiques », a déclaré Gurudas Dasgupta, le secrétaire général du Congrès indien des syndicats (AITUC), marqué à gauche, a noté l’AFP.
De son côté, le Premier ministre du gouvernement de centre-gauche, Manmohan Singh, avait appelé les syndicats à lever leur appel à la grève, arguant le risque de pertes pour l’économie. La troisième puissance économique d’Asie connait un taux annuel de croissance de près de 9%, mais la crise économique et financière a conduit le pays à un taux de 5% attendu pour 2012-2013.
En dépit des tentatives d’apaisement, de nombreux petits commerçants craignent pour leur survie, car les réformes libérales engagées risquent de détruire une partie de l’économie locale. « La dernière fois que nous avons appelé à la grève (en février 2012), près de 100 millions de travailleurs ont participé. Cette fois, nous attendons un plus grand nombre », a déclaré aux agences de presse Tapan Sen, secrétaire général de la Centrale des syndicats indiens, qui regroupe l’ensemble des organisations.
Céline Tabou
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