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Présidentielle au Mali
13 août 2013, par
Le second tour de la présidentielle au Mali a pris fin sans incident, samedi 10 août. Ce tour opposait Ibrahim Boubacar Keïta et Soumaïla Cissé. Le Ministère de l’Administration territoriale du pays a cinq jours pour publier les résultats provisoires.
Cette élection devrait mettre fin à la crise politique et rétablir l’ordre constitutionnel interrompu par le coup d’État militaire du 22 mars 2012. Ce coup d’État a entrainé une division du pays, avec la prise du nord du pays par des groupes islamistes armés liés à Al-Qaida.
Peu d’affluence dans les bureaux de vote
Vétérans de la vie politique malienne, Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK a été Premier ministre et Soumaïla Cissé, ministre des Finances. Les deux hommes ont appelé dimanche leurs partisans au « calme et à la sérénité », après des cris de victoire précipités au lendemain du premier tour. A cette occasion, Ibrahim Boubacar Keïta avait obtenu 39,79% des voix, contre 19,70% à son adversaire.
Ibrahim Boubacar Keïta a obtenu le ralliement de 22 des 25 candidats éliminés, dont la majorité avait obtenu moins de 1% des suffrages. De son côté, Soumaïla Cissé a voulu faire de ce second tour une « nouvelle élection » , comptant rattraper son retard, sur une partie des 400.000 bulletins déclarés nuls au premier tour et sur une hausse de la participation. Mais selon l’AFP, certains chefs de bureaux de vote à Bamako ont affirmé que la participation n’atteignait pas la moitié du taux de participation exceptionnel du premier tour, avec 48,98%. Certains électeurs ont affirmé auprès des observateurs que « les jeux étant déjà faits en faveur d’IBK, il n’était pas nécessaire d’aller voter ».
Seule la pluie a perturbé le scrutin, dans le Sud du pays, notamment à Bamako, où l’affluence dans les bureaux a été moins importante qu’au premier tour du 28 juillet. En effet, des menaces d’attentats de groupes islamistes avaient été lancées, dans le nord du pays, occupé pendant neuf mois en 2012.
Un vote serein
Le vote s’est déroulé sans incident majeur dans cette région. Selon Louis Michel, chef de la mission d’observation de l’Union européenne, cité par l’AFP : « il n’y a absolument rien de douteux ou de suspect à signaler, ça s’est déroulé dans de bonnes conditions, dans un climat serein, calme ». Pour ce dernier, « celui qui sera élu, sera élu avec la légitimité démocratique, c’est ma conviction ».
Louis Michel a affirmé à l’AFP, qu’il y a eu « un bond en avant considérable sur le plan démocratique dans ce pays ». Le prochain président devra redresser et réconcilier son pays affaibli par dix-huit mois de crise politique et militaire qui a débuté en janvier 2012 par une offensive de rebelles touareg dans le Nord.
Dans la presse malienne, l’espoir et l’optimisme sont de mise après cette élection, toutefois, les défis à venir restent immenses. En effet, pour le quotidien L’Essor, « nous voici devant nos responsabilités et nos devoirs de citoyens, rappelle l’Essor. Chaque génération se croit vouée à refaire le monde, disait Camus. La nôtre n’a, en fait, pas d’autre choix. » De son côté, le "Courrier International" a expliqué que « le prochain président n’est pas le seul gage de la reconstruction. C’est tout un peuple qui doit participer à l’effort de paix et de relance de l’économie ».
Céline Tabou
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