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Sommet de la FAO : intervention du président des Seychelles
19 novembre 2009, par
Le Président seychellois James Michel s’est exprimé au Sommet de la FAO (Food and Agricultural Organisation) des Nations Unies à Rome, en Italie. Le discours de James Michel était axé autour de la sécurité alimentaire aux Seychelles, des effets climatiques sur l’agriculture, de la disponibilité de terres cultivables et de l’impact de la piraterie sur l’industrie de la pêche. Le réchauffement climatique et la sécurité alimentaire sont « inextricablement liés », a estimé James Michel. Rappelons que les pays de la zone Océan Indien (1er cercle) auront 40 millions d’habitants vers 2030. Il est aujourd’hui impératif de renforcer le co-développement entre les îles de l’océan Indien, notamment dans le domaine de l’autosuffisance alimentaire ou encore celui de l’autonomie énergétique à partir des énergies renouvelables.
« Les mots ne suffiront pas à régler les problèmes de la faim dans le monde à la base », a déclaré James Michel, Président des Seychelles. « Nous avons besoin d’actions collectives et décisives pour lutter contre la faim dans le monde. Et nous en avons besoin maintenant ! », a-t-il poursuivi.
« Ce Sommet offre une occasion historique de relancer le processus de lutte contre la faim et la pauvreté tout en dopant la production agricole dans les pays en développement », ont pour leur part soutenu les responsables de la FAO à l’occasion de l’ouverture officielle du Sommet.
Le réchauffement climatique et la sécurité alimentaire sont « inextricablement liés », a estimé le président des Seychelles, James Michel.
« Venir avec des idées au Sommet de la FAO sans lutter contre les changements climatiques n’a aucun sens », a estimé M. Michel, selon lequel la perspective que le Sommet de Copenhague (7-18 décembre) ne débouche sur aucun accord concret est « un peu choquante et d’une certaine manière très irresponsable ».
Traiter d’urgence le problème du changement climatique
En prélude à cette visite à Rome, le Président seychellois avait souligné les besoins des Petits États Insulaires de continuer à faire pression sur les pays développés pour traiter d’urgence le changement climatique.
Pour lui, « en l’absence de solutions pour traiter les vraies causes du changement climatique et de l’insécurité alimentaire, nous allons voir augmenter le nombre de personnes qui ont faim ».
« C’est malheureux, notamment pour nous les petits Etats insulaires en voie de développement. Nous espérons qu’à Copenhague, nous aurons un cadre légal fixant les responsabilités des pays et des objectifs pour lutter contre le réchauffement climatique afin de sauver la terre », a souligné M. Michel.
Selon lui, pendant que les grandes puissances mondiales qui portent la plus grande responsabilité « dans la pollution de l’atmosphère continuent leurs discussions de marchands de tapis sur les niveaux d’émissions (de CO2), la terre continue de se réchauffer, la pollution de s’accroître et le niveau de la mer d’augmenter ». Il a aussi lancé un vibrant appel aux leaders mondiaux, les appelant à remplir leurs promesses de nourrir plus de 1 milliard de personnes souffrant de la faim dans le monde. Tout en centrant son discours sur les liens liant la sécurité alimentaire et le changement climatique.
Citant les Maldives, il a souligné que « certaines petites îles de faible altitude font déjà face à des déplacements forcés de leurs habitants qui portent atteinte à leur dignité ».
Aux Seychelles, situées au large de l’Afrique de l’Est, le réchauffement climatique produit également « des effets négatifs ces dernières années », a-t-il relevé.
Les Seychelles prises dans un cercle vicieux
Selon M. Michel, son pays est pris « dans un cercle vicieux » avec une montée du niveau de la mer qui fait disparaître le corail, privant les poissons de leur habitat et provoquant l’émigration du thon, alors que les pêcheries de thons représentent 40% de l’économie locale.
Rappelons que les pays de la zoné Océan Indien (1er cercle) auront 40 millions d’habitants vers 2030. En plus des programmes de coopération définis par la COI (Commission de l’Océan Indien), il convient d’ajouter d’autres projets comme l’autosuffisance alimentaire des pays de la zone, la coopération dans le secteur de la pêche ou encore l’autonomie énergétique à partir des énergies renouvelables.
Un programme de co-développement agricole entre les îles de l’océan Indien doit être mis en œuvre avec pour objectif de couvrir les besoins alimentaires de leurs populations. Tous les moyens financiers possibles ainsi que les moyens techniques et de recherches de ces îles doivent être mutualisés avec le soutien d’organismes internationaux.
La Réunion, du fait de son expérience, peut également faire participer les autres îles dans le domaine de la production des énergies recouvrables.
Notre objectif est aujourd’hui d’atteindre l’autonomie énergétique à partir des énergies renouvelables en 2025.
Sanjiv Dinama
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