Quelle mondialisation ?

Avoir le droit de connaître les mécanismes de formation des prix

Une réponse réunionnaise à ceux qui mettent la "loi" du marché au-dessus de tout

11 septembre 2003

Depuis hier, les représentants des États membres de l’Organisation mondiale du commerce se rencontrent pendant quatre jours dans le cadre de la conférence ministérielle de l’OMC à Cancun (Mexique). Il suffit d’écouter les nouvelles ou de lire la presse pour connaître l’orientation des débats. Ainsi, "le Quotidien" d’hier titrait sur la mission de Cancun : « Objectif : sauver le libéralisme ».
Mais sur quoi risque de déboucher la domination des échanges commerciaux dans le monde par les partisans de l’ultra-libéralisme ? Sur la fin des droits de douane pour soi-disant "libérer" le commerce.
Pour les défenseurs de l’ultra-libéralisme, il faut par exemple laisser le seul marché fixer les prix. Mais dans ces conditions, quelle seraient alors les répercussions sur La Réunion, alors que le coût de la vie est déjà plus élevé ici qu’en France ? Il est fort possible que sans régulation, étant donné notre dépendance aux importations et notre insularité, les prix s’envolent.
De même, si aucune mesure de protection des produits réunionnais n’est sauvegardée, bien des secteurs de notre agriculture et de notre industrie seront condamnés à mort. Et aucune justification ne serait avancée, sauf, bien sûr, la "loi" du marché.


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