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Discuter et négocier pour faire baisser la tension

Grève aux centrales thermiques de Bois Rouge et du Gol

21 octobre 2003

À l’origine de la grève entamée par les 14 chefs de bloc de ces deux sites, le sentiment des personnels concernés de ne pas être traités comme leurs collègues de métropole effectuant le même travail. Le préavis était déposé dès le 8 octobre. Les grévistes sont toujours « dans l’attente de véritables négociations qui n’ont pas repris » et comptent « sur la pleine coopération du représentant de l’État pour arriver à dénouer les points de discordance ».

« Un constat discriminatoire » : c’est en ces termes que Max Banon, de la CGTR-EDF résume le conflit qui est né hier aux centrales thermiques de Bois-Rouge et du Gol. À l’origine de la grève entamée par les 14 chef de bloc de ces deux sites, en effet, le sentiment des personnels concernés de ne pas être traités comme leurs collègues de métropole effectuant le même travail. C’est pour cette raison que les chefs de bloc, avec l’appui de la CGTR demandent un reclassement qu’EDF refuse pour l’instant.

Pour les responsables de la CGTR, la revendication n’est pas insurmontable, loin s’en faut. Surtout si l’on compare le coût de ce reclassement… aux sommes colossales perdues par EDF dans des investissements hasardeux effectués dans plusieurs pays. Investissements qui furent d’ailleurs épinglés par la Cour des Comptes. « Là, on discute reclassement et salaire, avec des augmentations qui varient entre 50 et 80 euros selon les cas », explique Max Banon. Pour justifier son refus du reclassement des personnes concernées, EDF s’abrite derrière la « spécificité locale » note la CGTR. Pourtant, ajoute la centrale syndicale, cette spécificité prévaut… d’une autre manière pour les cadres supérieurs affectés pour quatre ans dans l’île…


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