Coup de tonnerre à New York

Abandon des poursuites contre Dominique Strauss-Kahn

24 août 2011

Le juge a décidé d’abandonner les poursuites pénales contre l’ex-directeur du Fonds monétaire international. Ce dernier est donc totalement libre de ses mouvements, l’affaire est classée et il n’y aura pas de procès. Mais durant les trois mois qu’a duré la procédure, le monde a définitivement changé.

À quelques heures d’une importante réunion sur la crise de la dette grecque, le directeur du Fonds monétaire international est arrêté à bord d’un avion prêt à décoller. C’était le 15 mai à l’aéroport JFK de New York. Dominique Strauss-Kahn est emmené au commissariat menotté. Il doit répondre à l’accusation de viol d’une femme de chambre d’un établissement de la chaine française SOFITEL à New York. DSK est ensuite exhibé à la presse menottes aux poignets avant d’être présenté au juge. Ce dernier décide l’incarcération du directeur du FMI.
Quatre jours plus tard, du fond de sa cellule, Dominique Strauss-Kahn écrit une lettre de démission du FMI. Quelques heures plus tard, il est libéré sous caution par le juge et assigné à résidence. Un mois et demi plus tard, la thèse de l’accusation est ébranlée par des faits nouveaux. L’assignation à résidence de l’accusé est alors élargie à l’ensemble des États-Unis, la caution lui est reversée, et désormais il ne restait plus qu’à attendre l’audience du non-lieu pénal. Cette audience a eu lieu hier, et en dix minutes toutes les charges étaient abandonnées.
Le classement de cette affaire ne remet pas en cause les changements qui ont eu lieu au cours de ces trois derniers mois. John Lipsky a assuré l’intérim à la direction du FMI lors de la réunion du G20 à Deauville, puis c’est Christine Lagarde qui a été nommée à ce poste. Mais à la différence de DSK, elle n’est pas économiste mais avocate d’affaires.
Ces trois derniers mois ont aussi été un déchainement médiatique visant aussi bien l’accusé que l’accusatrice. Aucun des deux n’a été épargné. Comment se relèveront-ils ?


L’impact des suites de l’affaire DSK sur le PS à La Réunion

À la première secrétaire du PS de s’exprimer…

Sur le plateau du journal de Réunion Première, c’est Erika Bareigts, membre de la direction de la Fédération départementale du PS qui était invitée à commenter les derniers développements de l’affaire DSK.
Le retour dans les jours à venir de l’ancien ministre de l’Économie est un élément nouveau au sein de son parti actuellement en pleine campagne pour désigner son candidat à la présidentielle. Avant son arrestation, Dominique Strauss-Kahn était le favori des sondages, d’où plusieurs questions sur les conséquences de cet événement posées à Erika Bareigts.
Une chose est ressortie très clairement suite aux demandes de positionnement politique qui ont été faites à la responsable départementale du PS : c’est à la Première secrétaire du PS de parler, pas aux socialistes de La Réunion. Voilà donc qui clarifie le rôle de chacun.

A la Une de l’actuDominique Strauss-Kahn

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