Bilan de l’aide du Département aux Réunionnais de métropole...En disparition !

13 mars 2008

Durant deux mandatures du Conseil Général, de 1995-2008, sous les présidences de Jean-Luc Poudroux et Nassimah Dindar, la solidarité à l’égard de la communauté réunionnaise en Métropole qui regroupe plus de 200.000 personnes a subi des restrictions alarmantes.

Ainsi, Jean-Luc Poudroux et Pierre Heideger, à peine élus, ont vendu la Maison de La Réunion achetée 44 millions de francs et vendue 20 millions. Cette Maison était un lieu de rencontres, de retrouvailles, d’échanges, d’accueil, d’hébergement disposant de 40 chambres et était un lieu de ressources. Cette Maison a disparu... elle n’a jamais été remplacée. Ensuite, ils ont supprimé "Présence Réunionnais", le journal pour tous les Créoles de Métropole, qui avait 37.000 abonnés. Ils ont organisé la disparition de la Fédération Nationale des Associations Réunionnaises en Métropole - FNARM - en supprimant les subventions. Au chapitre des suppressions, l’association Voyage Mobilité-Voyages Mutualistes, association qui permettait à des compatriotes à faible revenu de pouvoir partir en vacances à La Réunion, a disparu, et jamais remplacé.
Depuis le forum de Dourdan - 1995 - organisé par Christophe Payet en présence de 300 présidentes et présidents, il a été décidé que chaque année sera organisée une rencontre Conseil général et associations réunionnaises en Métropole. Christophe Payet a non seulement organisé ces rencontres, mais, en plus, à chaque fois qu’il venait à Paris, rencontrait les responsables des associations dans la Maison de La Réunion. Étrangement, Jean-Luc Poudroux n’a jamais assisté à ces rencontres. Quant à Nassimah Dindar, nouvellement élue, elle a assisté à la première rencontre en 2004, pour se mettre aux abonnés absents et délaisser les Réunionnais métropolitains.
Pourtant, lors de la réunion en octobre 2004, Mme la Présidente du Conseil général, N. Dindar, avait déclaré que compte tenu de la qualité des travaux fournis par les présidentes et présidents des associations, des groupes de travail seraient mis en place pour poursuivre les travaux. Malgré les relances, aucun groupe de travail ne sera mis en place entre les associations et le Département. Et cela, malgré des propositions concrètes sur l’accueil, le logement, la vie culturelle. Ce qui fait la vie de tous les jours. Pour trouver des solutions afin de faciliter la vie en Métropole des Réunionnais. Il semble que la vie des Réunionnais métropolitains n’intéresse pas Mme Dindar, ni Pierre Heideger, chargé de la Mobilité.
À l’automne 2006 (pas de réunion en 2005 !), il y eut quand même une décision : la Direction du CNARM et les représentants des associations devaient se rapprocher pour travailler ensemble. En janvier 2007, la Présidente du CNARM, Patricia Hoarau, exprime à sa façon ce dialogue en dénigrant les associations à travers la presse locale. Ce qui occasionna une réaction unanime des tous les présidents et un désaveux de la présidente du Conseil général. Depuis, pas une seule rencontre.
Les subventions sont un des moyens d’aides directes aux associations. Depuis 3 ans, le montant de celles-ci “baisse”, et sans explication. Des associations culturelles doivent être armées de patience pour non seulement connaître le montant de la subvention mais aussi recevoir le premier versement. Après avoir soutenu l’association ARCC, cette association traverse une véritable crise financière. La présidente du Conseil général et Pierre Heideger n’ont rien fait. Résultat : cette association est S.D.F.
Christophe Payet avait mis en place un “Comité d’Orientation de la Vie Associative”, une force de propositions pour faciliter et promouvoir les associations réunionnaises en Métropole. Comité classé dans les oubliettes !
Triste bilan du Département en ce qui concerne le soutien aux Réunionnais métropolitains. Reflet d’une politique d’abandon dans ce domaine, et dans bien d’autres...

A.C.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La kaz Tikok

23 avril, par Christian Fontaine

Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)


+ Lus