Compétences, ouverture et résistance

L’’alliance’ des Réunionnais mieux placée pour répondre aux défis

16 mars 2004

Parmi les 15 listes qui se présentent dimanche aux suffrages, l’Alliance place le développement durable de La Réunion au cœur de ses préoccupations. Pour s’en rendre compte, il suffit de regarder la composition de la liste. Sur ce point, elle constitue un front unique de compétences et de résistance pour donner les moyens aux Réunionnais de faire face aux trois grands défis que notre pays va devoir relever simultanément dans des conditions spécifiques : accroissement démographique, mondialisation et changement climatique.

La Réunion est d’ores et déjà confrontée à de nombreuses questions que l’on peut regrouper sous trois défis : l’accroissement démographique, la mondialisation et les changements climatiques. De la réponse réunionnaise qui sera apportée à ses questions dépend le sort des générations futures qui peupleront notre île. À ces trois défis s’ajoutent les attaques répétées du gouvernement Raffarin, remettant en cause les acquis arrachés par plusieurs décennies de lutte. Des attaques qui, si elles aboutissent à des reculs concrets, risquent de constituer des handicaps supplémentaires alors que la tâche qui attend les Réunionnais est déjà immense. D’où la nécessité de montrer au gouvernement qu’à La Réunion, il doit s’attendre à trouver sur sa route des femmes et des hommes capables de se retrouver dans le rassemblement le plus large pour résister à ses projets, et pour faire respecter La Réunion. C’est dans ce contexte que se dérouleront dimanche les élections régionales.

Devant ce constat, on remarque que l’Alliance a réussi à construire une équipe en fonction de ces défis à relever dans des conditions spécifiques. Nous sommes en effet la seule région ultrapériphérique de l’Union européenne située dans l’océan Indien, région du monde où la population va augmenter le plus et où les effets des changements climatiques risquent d’être très importants. Car au-delà du scrutin, il s’agira ensuite de mettre en œuvre un projet capable de répondre aux trois enjeux : accroissement démographique, mondialisation et changement climatique. C’est là où on se rend compte de l’importance accordée à la composition de l’équipe qui aura la responsabilité de diriger la Région ces six prochaines années.

Ouverture

Face aux énormes défis que doit relever notre pays, les listes qui aspirent à la direction de la Région doivent aller bien au-delà de la juste représentation des sensibilités politiques qui les composent. Surtout, elles ne peuvent pas n’être qu’une "union d’adjoints aux maires", ce qui consisterait à transformer la Région en un 2ème syndicat des maires comme l’est déjà le Conseil général.

Sur les 15 listes en présence, on voit bien que seule l’Alliance anticipe et, au-delà du rassemblement le plus large des courants de pensée politique, s’ouvre largement à la société civile et aux compétences reconnues. Elle constitue un large front où chacun apporte ses compétences. On peut ainsi donner l’exemple du docteur Catherine Gaud dans les domaines de la coopération et de la santé, de Maya Césari dans la recherche, de Raymond Mollard pour la défense des services publics ou encore de Radjah Véloupoullé dans le domaine culturel. Ces personnes sont sur la liste de l’Alliance uniquement pour ce qu’elles sont, ce qu’elles font et ce qu’elles peuvent apporter à un pays qui devra anticiper sur des problèmes importants. Dans ce front qui mènera la bataille pour le développement durable de notre pays, sept formations politiques s’unissent et s’ouvrent à la société en montrant que les défis qui nous attendent ne pourront être relevés que si l’ensemble des Réunionnais s’en emparent. Le rassemblement des compétences, c’est une caractéristique de l’Alliance.

Résistance

N’oublions pas non plus que depuis moins de deux ans, les Réunionnais sont la cibles d’attaques d’une rare violence de la part d’un gouvernement. Les plus démunis souffrent, des milliers de travailleurs privés d’emploi ont perdu le 1er janvier leurs droits à l’indemnisation, d’autres voient que leurs contrats d’insertion sont menacés, quant au RMI, à qui sera-t-il attribué ? Une question dramatique car c’est le dernier rempart contre la misère la plus totale. Les plus démunis ne sont pas les seules cibles du gouvernement Raffarin, c’est toute la société qui est concernée. Tout le monde a encore en mémoire les dizaines de milliers de personnes dans la rue pour défendre les services publics et le droit à une retraite décente. Malgré tous ces avertissements, le gouvernement persiste à vouloir passer en force. Pour empêcher la catastrophe, une seule solution : la résistance.
Un message bien compris par la grande majorité des forces progressistes qui ont décidé de s’unir dans l’Alliance, autour de Paul Vergès, pour envoyer dès dimanche au gouvernement un message de résistance qui soit le plus fort possible, afin qu’il comprenne qu’il doit cesser de s’en prendre aux Réunionnais.

Le front de la résistance, c’est aussi ce qui caractérise l’Alliance. Un front capable de s’opposer à des projets néfastes pour notre société, venant de n’importe quel gouvernement.
C’est au moment où La Réunion va vivre un scrutin décisif pour les générations futures que se concrétise l’Alliance, un large rassemblement de compétences et de résistance construit dans le but d’apporter une réponse réunionnaise aux défis que seul notre pays aura à relever.

M.M.


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