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Abstention en métropole, Modem à La Réunion....
19 mars 2008
Au plan national, les élections municipales et cantonales ont été marquées au premier, et plus encore, au second tour par un fort taux d’abstention que les spécialistes qualifient même d’« historique ». Seul 2 Français sur 3 a répondu à l’appel des urnes. Pourquoi ?
Vaste question. La démobilisation de l’électorat français n’est pas un fait nouveau. Elle a commencé à se ressentir dès le début des années 80 et se confirme à chaque scrutin, à l’exception relative toutefois de celui des présidentielles, plus important aux yeux des citoyens car il décide de la politique du pays.
Les électeurs ont besoin d’un fil conducteur
Si l’on peut légitimement déplorer, s’inquiéter, de ce délaissement des urnes qui menace l’expression et l’exercice de la démocratie, on peut aussi accorder que l’abstentionnisme s’offre comme une autre voie offerte au peuple. Certes, il reste préférable, le vote étant un droit, de se rendre aux urnes pour couler un bulletin blanc et ainsi exprimer un choix : celui de n’accorder son crédit à aucune des propositions offertes, à aucun des candidats en lice.
Mais l’on s’attarde peu, on commente rarement le pourcentage de bulletins nuls, alors qu’il s’agit pourtant d’une expression électorale à part entière. Pour expliquer l’abstention, avant qu’elle ne s’inscrive dans la durée et ne prenne de telles proportions, on a longtemps hypothéqué le désintéret des citoyens pour la chose politique : trop compliqué, inaccessible... Il est vrai qu’en la “pipeaulisant”, on touche les masses !
Le recours : la proximité qui s’est globalement avérée électoraliste, intéressée. On peut envisager certes que la portée locale de ce scrutin suscite moins d’engouement auprès de l’électorat : on cerne peu, ou mal, l’enjeu des cantonales, simple changement de siège, alors qu’il s’agit de peser, au-delà d’un conseiller général, sur la gestion de l’action sociale d’un département et plus encore (déchets, insertion, voiries, agriculture...). Mais l’on comprend mal qu’un électeur se désintéresse du choix de son maire qui aura en charge pour 6 ans les orientations communales. L’abstention d’aujourd’hui en métropole, si elle n’a pas empêché le constat d’un vote sanction à l’égard du gouvernement en place (l’UMP perd 42 villes de plus de 30.000 habitants) - bien que ce dernier le nie -, est avant tout révélatrice de ce que les partis ne peuvent eux-mêmes plus longtemps dissimuler : leur trouble idéologique. Sur ce point, il n’y a que les extrêmes qui gardent encore le cap. Entre une droite UMPéiste qui joue la carte de l’ouverture façon courant d’air pour surfer sur la vague populaire du désaveu de l’alternance gauche/droite et le PS qui ne sait que s’adapter au libéralisme ambiant sans proposer d’alternative : c’est l’électorat qui botte en touche. Il y a encore le Centre, Divers Gauche, Divers Droite, Sans Etiquette : d’accord, mais les électeurs ont besoin d’une ligne, d’un fil conducteur qui tend vers l’horizon. L’abstentionnisme n’est que le reflet du profond malaise politique touchant les partis qui doivent agir nationalement tout en prenant en compte les fluctuations d’une mondialisation qui les dépasse, eux aussi.
L’union est certes l’avenir de la politique mais...
Gauche ou droite ? Les électeurs préfèrent s’abstenir, assurés au moins qu’ils susciteront un commentaire. La Réunion se distingue encore sur ce point, ancrant sa spécificité jusque dans les urnes. Oui mais, le Modem fait ici une percée d’importance (1 maire avec Thierry Robert également conseiller général aux côtés d’Isabelle Poudroux et Michel Dennemont). N’est-ce pas aussi révélateur d’une quête du sens, d’une non reconnaissance du schéma traditionnel babord/tribord ? Les listes de rassemblement conduites par Eric Fruteau et Huguette Bello, qui parviennent tous deux à infléchir l’histoire, ne sont-elles pas aussi le fruit d’une aspiration du peuple qui finalement traduit ce que d’aucun ne saurait remettre en cause : rien n’est tout blanc, ni tout noir, l’avenir est au métissage des idées ? La liste de l’Alliance conduite par Paul Vergès a ainsi ouvert la voix du rassemblement, quoi qu’on en dise. Mais si l’union est certes l’avenir de la politique, de la démocratie, elle ne saurait se confondre avec des tractations électoralistes, des ralliements gouvernementaux populistes, des compromis qui ressemblent davantage à des compromissions que des recoupements d’idées visant à servir si ce n’est l’intérêt général, une idéologie affirmée. Arrêtons de prétendre que le peuple n’est pas capable de comprendre, de lui servir des promesses en guise de soupe populaire tout en prétendant que c’est le jeu politique. Les électeurs n’y croient plus et la nouvelle génération que l’on marque souvent du sceau de l’exigence ne sera pas plus indulgente. L’abstention choisie existe, il faut la considérer.
Stéphanie Longeras
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