Rémunération d’élus dans une nouvelle SPL

« Le gaspillage d’argent public continue à la Région »

4 juillet 2013

L’Alliance s’élève contre une des conséquences du remplacement de l’ARER par une société publique locale. Du temps de l’ARER, les élus siégeant au Conseil d’administration étaient bénévoles, avec la SPL, ils seront rémunérés. Dans un communiqué, l’Alliance dénonce ce nouveau gaspillage d’argent public

La Région vient de mettre fin à l’ARER pour la remplacer par une structure qui permettra d’enrichir les élus qui y siègeront.
(photo d’archives Toniox)

La Commission Permanente réunie hier sous la présidence de Didier Robert a examiné hier un rapport relatif à la société publique locale (SPL) Energie Réunion, créée en assemblée plénière le 18 avril dernier.

Cette SPL va reprendre toutes les missions qui étaient assumées par l’ARER, laquelle est dissoute. L’Alliance tient à saluer le travail accompli par l’ARER depuis sa création en 2000 et regrette la disparition de cette association qui avait fait ses preuves.

L’une des décisions immédiates prises par la majorité régionale suite à la substitution de l’association ARER par la SPL Énergie Réunion est de rémunérer les conseillers régionaux siégeant dans la nouvelle structure, alors que ce n’était pas le cas au sein de l’ARER.

Rémunérer des membres de Conseil d’administration est une faculté et non une obligation. En pleine période de crise, alors que les Réunionnais sont confrontés à des difficultés sociales, que des milliers de travailleurs sont frappés par la disparition du RSTA, Didier Robert et sa majorité n’ont pas de scrupule à se faire payer par des structures avec l’argent des contribuables alors qu’ils perçoivent déjà des indemnités d’élus.

Didier Robert perçoit une rémunération en tant que PDG de la SPLA Maraïna ; Jean-François Sita perçoit une rémunération en tant que PDG de la SPL « Réunion des Musées » ; et maintenant, Alain Guezellot, qui était président de l’ARER, va percevoir une rémunération comme président de la SPL Energie Réunion.

Force est de constater que la création de toutes ces structures aboutit à chaque fois à rémunérer des élus en plus du personnel employé. Ce n’est pas un service qui est rendu à ces nouvelles structures d’alourdir ainsi dès le départ leurs charges de fonctionnement.

Plus encore dans la situation de crise que nous connaissons, les élus doivent donner l’exemple et bannir tout gaspillage d’argent public.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La kaz Tikok

23 avril, par Christian Fontaine

Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)


+ Lus