
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Grand angle de Yvon Virapin
21 février 2007
Mardi 13 février, le Conseil régional a examiné en Assemblée plénière le projet de décret portant création d’un Observatoire des prix et des revenus dans les 4 ROM et dans les COM de Mayotte et de Saint-Pierre-et-Miquelon. À l’unanimité, les conseillers régionaux se sont prononcés favorablement pour le projet de décret tout en demandant au gouvernement de prendre en considération les observations du collectif des associations, les remarques du CESR et celles qu’ils ont formulées. À travers ce vote, le Conseil régional a dit oui à l’Observatoire des prix et des revenus. Rappelons que le 25 janvier dernier, la collectivité régionale avait accueilli des représentants du monde politique, économique et social. Ces derniers se sont mis d’accord sur une demande commune au Ministre de l’Outre-mer, l’interpellant sur la publication au plus tôt du décret d’application de l’article 75 de la loi du 13 décembre 2000.
Ce qui est possible dans une collectivité territoriale ne l’est pas forcément dans l’autre. Ainsi, la Présidente du Conseil général rencontre des difficultés pour mettre d’accord tous les membres de sa Commission permanente sur la nécessité de l’observatoire. Ouverte mercredi dernier, la discussion sur le projet de décret a tellement suscité débats et controverses qu’elle a préféré la reporter, ainsi que le vote, pour ce jour. A mon humble avis, ce matin donc, il ne doit pas y avoir de raisons pour que les conseillers généraux ne votent pas à l’unanimité pour ce projet. A moins que certains d’entre eux ne ferment les yeux sur le malaise de la société réunionnaise et ne voient que leurs propres intérêts personnels. Ceux-là porteront une lourde responsabilité dans la persistance des inégalités du pouvoir d’achat des différentes catégories sociales de notre pays. Ils seront démasqués.
Pour revenir au débat de mardi dernier dans l’hémicycle du Conseil régional, plusieurs enseignements peuvent être tirés. Je n’en retiendrais que deux :
- Les conseillers régionaux de droite se félicitaient du projet de décret tout en faisant comprendre à l’assemblée que même tardivement, c’est leur gouvernement qui en est à l’initiative. Ce qui n’est pas tout à fait exact. Cela a suffi pour qu’en face, le premier des socialistes se mette à gloser, rappelant que le vote de la Loi d’Orientation pour l’Outre-mer remonte à l’an 2000 et que c’est le gouvernement socialiste de l’époque qui a fait inscrire l’article 75 dans la LOOM. Crânant comme d’habitude, Michel Vergoz s’est lancé dans une longue diatribe contre l’actuel gouvernement, lui reprochant, entre autres, d’avoir attendu la fin de la législature pour faire une proposition en la matière. C’est alors que, dans un souci de clarté et de transparence, le Président Paul Vergès, journal officiel à l’appui, donna lecture d’une partie des débats ayant eu lieu à l’Assemblée nationale lors du vote de ladite LOOM et fit remarquer que le Secrétaire d’Etat à l’Outre-mer de l’époque s’était opposé à la création de cet observatoire. Et qu’il a fallu un vote majoritaire des députés en deuxième lecture à l’Assemblée nationale pour que cet article relatif à l’Observatoire des prix et des revenus soit inscrit dans la loi. Les conseillers régionaux comprennent alors un peu mieux pourquoi le gouvernement socialiste n’a pas daigné décréter l’application de cet article avant qu’il ne soit évincé du pouvoir en avril 2002. Cette mise au point de Paul Vergès, c’était le coup de massue qui cloua le bec à Michel Vergoz pour le reste du débat sur le projet de décret. Comme quoi, on ne peut pas pourfendre la vérité tout le temps. Michel Vergoz apprendra, malgré lui, ce proverbe bien connu : « Il faut tourner sa langue 7 fois dans sa bouche avant de parler ».
Aujourd’hui, tout le monde revendique la paternité du projet de décret. En réalité, le mérite revient aux membres du collectif composé de 55 associations qui se sont mobilisées depuis des mois pour faire signer par plus de 15.000 personnes leur pétition. Certes, les politiques ont pris le relais de cette mobilisation. Mais il est évident que l’action du collectif a été déterminante. Cette bataille remportée par un mouvement social montre le rôle important qu’il peut jouer dans une société comme la nôtre.
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