
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Liquidation judiciaire du quotidien et des filiales du groupe de presse réunionnais
1er août 2024, par
Toutes les filiales du groupe de presse du « Journal de l’île de La Réunion » ont été liquidées hier par une décision du tribunal de commerce de Saint-Denis. Plusieurs périodes d’observation sous administration judiciaire et le licenciement de dizaines de salariés, dont la dernière vague eut lieu en avril dernier, n’ont pas permis de rendre l’entreprise viable aux yeux des magistrats. Les principales victimes de la liquidation judiciaire du « JIR » sont les 75 travailleurs des entreprises concernées par cette décision. Solidarité avec les travailleurs du « JIR ».
« C’est le cœur lourd que nous écrivons ces lignes. L’ensemble de la rédaction de Clicanoo et du JIR vous remercie pour votre fidélité et votre soutien. Depuis 34 ans, nous avons pris plaisir à vous informer » : telle est la conclusion du dernier article paru sur le site web du « Journal de l’île de La Réunion », Clicanoo.
Le tribunal de commerce a en effet prononcé ce 31 juillet la liquidation judiciaire de ce média fondé dans les années 1950. Il a survécu à un incendie dans les années 1990. La décision de justice concerne tout le groupe de presse. Outre le « JIR » et « Clicanoo », Recto Verso, Régie Espace Publicitaire et Distrib Presse OI ont été aussi liquidées.
C’est un drame pour tous les travailleurs de ces sociétés. Les difficultés financières datent de plusieurs années. Le « JIR » a ainsi bénéficié de plusieurs millions d’euros d’aides publiques de la Région Réunion. L’autre journal imprimé tous les jours, « le Quotidien » a aussi bénéficié de subventions. Il était au bord de la liquidation mais a pu trouver un repreneur. Sa situation reste fragile comme le montre l’absence de parution pendant plusieurs jours à la suite d’un différend avec son distributeur.
Le « JIR » était en redressement judiciaire depuis le 10 janvier. Plusieurs périodes d’observation sous administration judiciaire et le licenciement de dizaines de salariés, dont la dernière vague eut lieu en avril dernier, n’ont pas permis de rendre l’entreprise viable aux yeux des juges du tribunal de commerce.
Les difficultés du « Quotidien » et la liquidation du « JIR » montrent la difficulté pour le monde économique réunionnais de soutenir des médias qui leur ont été très utiles. C’est un indicateur de l’ampleur de la crise à La Réunion. Les publicités d’annonceurs privés sont moins importantes. L’apport des collectivités devient décisif pour l’équilibre avec les recettes tirées des annonces légales. Ces difficultés s’inscrivent aussi dans une remise en cause du modèle de la presse écrite. Les effectifs des générations qui ont été habituées depuis leur enfance à payer pour accéder à l’information ne cesse de diminuer chaque année. Les jeunes ont grandi avec le web. Ils sont habitués à accéder gratuitement à une masse importante d’information en provenance du monde entier. Le nombre potentiel de lecteurs de la presse papier quotidienne baisse alimentant cette crise structurelle.
Les principales victimes de la liquidation judiciaire du « JIR » sont les 75 travailleurs des entreprises concernées par cette décision. Solidarité avec les travailleurs du « JIR ».
M.M.
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)