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Une différence de traitement médiatique qui interroge
8 août 2022, par
L’incendie qui a coûté la vie à une habitante d’un immeuble de Saint-Denis bénéficie d’une bien moins large couverture médiatique que celui qui n’a provoqué que des dégâts matériels dans un hôtel 5 étoiles, le Diana Lodge. Cette différence de traitement vis-à-vis de deux incendies, mortel dans un cas et pas dans l’autre, interroge : les dégâts subis par un hôtel 5 étoiles sont-ils plus importants que la perte d’une vie ?
Dans la nuit du 1er au 2 août, l’hôtel 5 étoiles Diana Lodge à Sainte-Anne a été ravagé par un incendie. Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer. Le personnel et la soixantaine de touristes ont pu être évacués à temps. Ces derniers purent même emporter leurs valises, ils n’ont rien perdu. L’hôtel a été quasiment détruit, tout est à reconstruire et les dégâts sont estimés à au moins 5 millions d’euros, sans compter la mise au chômage des travailleurs de l’établissement.
Les deux journaux télévisés de la mi-journée du 2 août ont fait leur « une » sur cet événement avec directs à la clé, témoignages des touristes et intervention du maire de la commune concernée, sur fond de pensionnaires de l’hôtel pris en charge par la collectivité dans un gymnase municipal.
Le soir du 2 août, rebelote avec de longs sujets en « une » des deux journaux télévisés. Ce fut encore le cas dans les journaux télévisés du 3 août, pas pour annoncer un fait important de l’enquête, mais seulement pour faire part de l’importance des dégâts matériels allant jusqu’à un niveau de détail impressionnant : les téléspectateurs purent apprendre que l’incendie pourrait faire perdre à l’hôtelier entre 80000 et 200000 euros de grands crus stockés dans la cave à vin.
Aussi tragique qu’il soit, cet incendie n’a provoqué que des dégâts matériels, et le propriétaire du 5 étoiles pourra compter sur l’argent public de collectivités pour reconstruire. Souhaitons que les travailleurs puissent également bénéficier du même soutien des institutions.
Dans la nuit du 6 au 7 août, un incendie ravagea l’appartement d’un immeuble du quartier de Deux-Canons à Sainte-Clotilde, Saint-Denis. L’occupante ne put malheureusement échapper au sinistre. Elle fut découverte décédée à l’arrivée des secours.
Cet incendie mortel fit la « une » du JT d’hier midi de Réunion Première qui y consacra un sujet de 2 minutes. Le même sujet fut rediffusé dans le journal du soir mais en seconde position : un accident mortel d’ULM survenu le matin, et en seconde position dans le JT de 12h30, était passé devant.
Sur Antenne Réunion, ce sujet fit la « une » du JT de la mi-journée devant l’accident mortel d’ULM. Le même sujet fut également rediffusé dans le JT du soir, mais en 3e position, après les baleines et l’accident mortel d’ULM.
Ouvrons les paris : il est même possible que les JT d’aujourd’hui ne parlent plus de ce fait divers mortel, à moins d’un événement nouveau lié à ce sinistre.
Entre un incendie responsable d’un dégât irréparable, une vie, et un autre qui n’a que des conséquences matérielles, c’est le moins grave qui fait l’objet d’un traitement beaucoup plus large.
Les dégâts subis par le Diana Lodge sont estimés à au moins 5 millions d’euros. Mais 500 milliards d’euros ne pourront pas ramener à la vie la malheureuse qui est décédée dans l’incendie de son appartement. C’est une perte irréparable pour sa famille et ses proches qui ont perdu un être cher.
Cette différence de traitement vis-à-vis de deux incendies, mortel dans un cas et pas dans l’autre, interroge : les dégâts subis par un hôtel 5 étoiles sont-ils plus importants que la perte d’une vie ?
M.M.
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