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Après RT et Sputnik, à qui le tour ?
3 mars 2022, par
Les chefs d’État de l’Union européenne ont décidé hier de suspendre la diffusion dans l’UE des médias Russia Today et Sputnik détenus par l’État « à l’origine de désinformation ». En France, des voix s’élèvent depuis plusieurs jours pour une telle décision. Or, en agissant de la sorte, les dirigeants européens montrent qu’ils sont pour un respect de la presse à géométrie variable, tant qu’il ne va pas à l’encontre de leurs intérêts. Après RT et Sputnik, à qui le tour ? Saisi 47 fois et ayant vu son directeur, Paul Vergès, condamné à de la prison ferme, « Témoignages » a également subi cet ostracisme que rien ne peut justifier dans un régime qui se proclame une démocratie.
Depuis hier RT News a disparu des écrans de Youtube et des chaînes diffusées par satellite en Europe. Cette décision fait suite à une décision des chefs d’État de l’Union européenne appliquée par la France qui soutient cette fermeture d’antenne.
Elle est fustigée par un large courant d’opinion. Ainsi, le SNJ-CGT condamne l’invasion de l’Ukraine et « apporte également son soutien aux journalistes russes, face à la volonté de Vladimir Poutine de leur dicter les mots qu’ils pourraient ou non utiliser pour décrire la guerre en cours en Ukraine ». Il précise que ces derniers jours, RT France « a incontestablement repris des « éléments de langage » du pouvoir russe et défendu des thèses pour le moins discutables ».
Mais pour le SNJ-CGT, le respect de la liberté de la presse est un principe qui doit être respecté.
« Cela vaut-il ces demandes pressantes d’arrêt de diffusion de RT France, qui compte une rédaction d’une centaine de journalistes ? Il est paradoxal, au nom d’un manque de pluralisme sur cette antenne, d’en demander l’interdiction. Comme la Fédération européenne des journalistes (FEJ), à laquelle il appartient, le SNJ-CGT s’inquiète de cette demande de disparition sans autre forme de procès. « Fermer un média est un acte grave, qui doit reposer sur des preuves solides et de lois, afin d’éviter l’arbitraire », commente Ricardo Guttiérrez, secrétaire général de la FEJ, interrogé par Arrêt sur images.
La loi permet de « résilier la convention d’une chaîne de TV contrôlée par un État étranger mais seulement en cas d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation », rappelle de son côté Marc Rees, rédacteur en chef de Next INpact, cité par Les Echos. »
Il est clair que RT News n’est pas une menace aux intérêts fondamentaux de la République. Cette décision ne respecte donc pas le cadre légal que le gouvernement doit appliquer.
Par ailleurs, Paris utilise des rapports pour décrire la Russie comme un régime où la liberté de la presse n’est pas respectée. Mais en agissant de la sorte, le gouvernement perd tout crédit car il se comporte comme un prédateur de la liberté de la presse, refusant l’expression de tout point de vue divergent.
Vu de l’extérieur, France Infos et France 24 peuvent également être considérées comme des organes de propagande diffusant des éléments de langage contestables, car ce sont des médias de l’État français. Lorsque l’armée française a bombardé la Libye en 2011, les médias contrôlés par l’État ont-ils parlé « d’agression française contre la Libye », ou « d’invasion de l’OTAN en Libye » alors que des soldats français étaient déployés sur le terrain ? C’était pourtant la situation réelle, mais la vérité était censurée dans ces médias.
Rappelons également la condamnation à de la prison ferme pour avoir reproduit des articles du Monde et de l’Humanité montrant la répression de la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris. « Témoignages » fut par la suite saisi 47 fois, pour des prétextes pour le moins futiles comme la publication d’une photo de Paul Vergès. L’objectif était de faire taire un journal qui dérangeait le pouvoir et ne constituait en aucun cas une menace pour les intérêts fondamentaux de la République.
La décision d’interdire la diffusion de RT et Sputnik ouvre un dangereux précédent que rien ne peut justifier dans un régime qui se proclame une démocratie. Après RT et Sputnik, à qui le tour ?
M.M.
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