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RSF depose plainte pour crime de guerre auprès de la CPI
9 novembre 2023
Depuis le déclenchement de bombardements massifs contre les Palestiniens réfugiés à Gaza, l’armée israélienne a tué en moyenne plus d’un journaliste par jour. C’est ce qu’indique un communiqué de Reporters sans frontière qui annonce le dépôt d’une plainte devant la Cour pénale internationale pour crime de guerre.
« En un mois de guerre entre Israël et la Palestine, 41 journalistes ont été tués, soit plus d’un journaliste par jour. Trente-six d’entre eux sont des reporters palestiniens tués dans la bande de Gaza par des frappes israéliennes. Face à ce bilan meurtrier, Reporters sans frontières (RSF) a déposé plainte devant la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre commis contre les journalistes en Palestine et en Israël, et exige la protection immédiate des journalistes.
Plus de 50 bureaux de presse ont été détruits complètement ou partiellement par des frappes israéliennes, dont le dernier en date est celui de l’Agence France-Presse (AFP). Dans la bande de Gaza, aucun lieu n’est sûr pour les journalistes. Qu’ils soient sur le terrain à découvert, qu’ils travaillent sous des tentes dédiées à la presse dressées près des hôpitaux, ou qu’ils se reposent dans leurs maisons ou leurs abris de fortune avec leurs proches, les journalistes, qui continuent d’informer sur l’un des conflits les plus meurtriers de ce siècle, sont en danger de mort imminente à Gaza.
Un mois après la terrible attaque du Hamas, et le déclenchement d’une riposte armée d’Israël, le décompte est terrifiant : 36 journalistes tués par des frappes israéliennes à Gaza en 31 jours de guerre. L’une des dernières victimes à cette date s’appelle Mohammad Abou Hassira. Il a été tué, avec plusieurs de ses proches, par une des frappes dans la ville de Gaza dans la nuit du 5 au 6 novembre. Le journaliste palestinien, employé par l’agence de presse palestinienne officielle Wafa, est le neuvième journaliste tué en 7 jours, depuis le 1er novembre, sur ce territoire de 45 kilomètres carrés. Une zone où les civils sont pris au piège sans aucune porte de sortie possible, vivant, comme le racontent ceux qui restent, sous “la pression permanente des frappes israéliennes incessantes”.
Dès le premier jour, le 7 octobre, aux toutes premières heures de cette guerre, alors qu’ils couvraient la réplique d’Israël à l’attaque du Hamas, les photojournalistes Ibrahim Lafi, Mohammed al-Salihi, et Mohammad Jarghoun ont tous les trois été tués à Gaza. Trois jours plus tard, le 10 octobre, le rédacteur en chef du média local Al Khamissa Saīd al-Tawil, son correspondant Hisham al-Nawajha, et le photojournaliste de l’agence de presse palestinienne Khabar Mohammed Soboh sont tués par une frappe alors qu’ils couvraient le conflit. Le soir même, quatre autres journalistes ont été tués à leurs domiciles, avec plusieurs membres de leurs familles, par des frappes.
Dans les jours qui suivent, et jusqu’à aujourd’hui, le nombre de journalistes tués ne cesse d’augmenter, près d’un par jour en moyenne. Le 30 octobre, ce sont trois correspondants de Palestine TV, la chaîne publique officielle de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie, qui ont été tués lors de frappes sur leur domicile. Sur les 9 journalistes tués en 7 jours depuis début novembre, 3 l’ont été lors de la seule journée du 2 novembre, journée de lutte internationale contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes. En apprenant que son collègue Mohammed Abu Hatab figure parmi les reporters décédés, un correspondant de Palestine TV, basé lui aussi à Gaza, a arraché son gilet de presse à l’antenne et lancer un cri de détresse et de colère : “Nous mourons les uns après les autres, et plus personne ne nous regarde […] Nous ne bénéficions d’aucune protection, d’aucune protection internationale”.
Outre les 38 journalistes tués à Gaza, le photojournaliste de Reuters Issam Abdallah a été tué au Sud-Liban le 13 octobre, lors de frappes qui ont blessé six de ses collègues travaillant pour l’AFP, Reuters et la chaîne qatarienne Al Jazeera. Une enquête de RSF a révélé que le lieu exact où se trouvaient les journalistes avait été visé par deux frappes venant de la direction est de là où le groupe se trouvait, en direction de la frontière avec Israël.
Le 7 octobre, quatres journalistes israéliens ont été tués dans l’attaque du Hamas à la rave party et le kibboutz de Kfar Aza aux alentours de la bande de Gaza, dont le correspondant du média YNet Roee Idan, qui a été tué avec sa famille. Ses dernières photos, prises quelques minutes avant sa disparition, ont été publiées dans les colonnes de son journal.
Source RSF
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