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Analyse de 750 millions d’articles publiés entre 2017 et 2021, sur plus de 6 000 sites d’information africains et 183 000 sites hors du continent
4 mars 2022
Une analyse de 750 millions d’articles publiés entre 2017 et 2021, sur plus de 6 000 sites d’information africains et 183 000 sites hors du continent donne le résultat suivant. 70 % des articles sur les affaires en Afrique font référence à des puissances étrangères, notamment la Chine, les États-Unis, la Russie, la France et le Royaume-Uni . La corruption est mentionnée dans près de 10 % des articles sur les affaires en Afrique. 1 % des articles sur les affaires en Afrique font référence à la ZLECAF. Les femmes ne représentent que 29 % des acteurs des reportages sur le sujet en question et 12 % des experts ou des sources utilisées.
Africa No Filter et AKAS, le cabinet international de conseil en stratégie de communication, ont publié le 3 mars un nouveau rapport, intitulé le rapport narratif sur les affaires en Afrique, qui met en évidence l’existence d’un certain nombre de récits problématiques sur les affaires en Afrique, à la suite d’une analyse complète des environnements médiatique, numérique et universitaire internationaux et africains.
Le rapport met en évidence le potentiel de l’Afrique à créer un marché transformateur pour les entreprises du continent, en soulignant la position de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) qui est la plus grande zone de libre-échange du monde, le fait que l’Afrique abrite six des dix économies à la croissance la plus rapide du monde et le fait que c’est le continent qui compte le plus grand nombre de femmes dans les affaires.
Cependant, ce potentiel est entravé par de fausses interprétations dangereuses et par la sous-représentation des affaires sur le continent. À travers ce rapport, Africa No Filter et AKAS remettent en question ces récits et tentent de créer un espace qui encourage les récits positifs, s’éloignent des clichés faciles et commencent à comprendre le véritable potentiel de l’écosystème économique africain.
Moky Makura, Directrice exécutive de Africa No Filter, a déclaré : « Nous voulions comprendre pourquoi l’Afrique est considérée comme une destination à haut risque pour les affaires et pourquoi le coût de l’argent est élevé. Le rapport nous apporte un éclairage sur les raisons. Il montre que les opportunités d’affaires sur le continent sont à la fois sous-représentées et mal représentées, et maintenant que nous le savons, nous pouvons nous employer à sensibiliser les médias et à changer le discours sur les affaires en Afrique ».
Richard Addy, auteur du rapport et cofondateur du cabinet international de conseil en stratégie de communication AKAS, a ajouté : « Ce rapport novateur offre une analyse détaillée des données sur le récit des affaires en Afrique. Cette recherche rigoureuse est importante, car les récits, les représentations et les histoires sont les lentilles à travers lesquelles nous percevons et vivons l’Afrique. Ils informent sur les croyances, les comportements et finalement dictent les politiques ».
Le rapport présente sept représentations, qui mettent collectivement en évidence ces distorsions et la sous-représentation des affaires sur le continent. Chaque représentation a été résumée ci-dessous :
La couverture médiatique internationale des affaires en Afrique est plus susceptible d’avoir un ton négatif, avec la corruption apparaissant dans 10 % des articles publiés dans les médias africains. Dans l’ensemble, les médias non africains ont utilisé beaucoup moins de mots-clés à connotation positive que les médias africains.
Les jeux de pouvoir étrangers dominent la couverture internationale des affaires en Afrique, la Chine, le Royaume-Uni, les États-Unis, la France ou la Russie étant mentionnés dans près de 70 % de la couverture non africaine des affaires en Afrique, alors que dans les médias africains, ce chiffre est inférieur à 20 %.
La zone de libre-échange continentale africaine est la plus grande zone de libre-échange au monde en termes de nombre de pays membres, mais elle représente moins de 1 % des informations et analyses économiques, tandis que les mentions de l’investissement direct étranger sont passées de 3,2 % en 2017 à 1,9 % en 2021.
54 % de l’actualité des affaires en 2021 a été représentée par l’action et les politiques gouvernementales. En outre, les médias africains se sont davantage concentrés sur les thèmes liés aux gouvernements que sur ceux liés à l’entrepreneuriat.
Près de 50 % des articles parus dans les médias internationaux font référence à l’Afrique du Sud ou au Nigeria, évinçant ainsi les fleurons du secteur des affaires que sont les Îles Maurice, la Namibie et les Seychelles. L’île Maurice est le pays africain le mieux classé dans l’indice de compétitivité mondiale du Forum économique mondial.
Les activités créatives n’ont été présentées que dans 1 % de tous les articles d’actualité commerciale dans les médias africains et mondiaux. Par ailleurs, bien que 22 % de la population africaine en âge de travailler ait créé de nouvelles entreprises entre 2011 et 2016, soit le taux le plus élevé de toutes les régions du monde, les start-ups africaines ont reçu une couverture réduite.
La couverture médiatique en ligne des jeunes a diminué entre 2017 et 2021. De plus, les récits sur la jeunesse africaine dans le monde sont souvent marqués par des stéréotypes négatifs, évoquant des images d’inactivité, de violence et de criminalité.
Le rapport arrive à un moment crucial pour le continent qui se remet de l’impact économique du COVID-19. Les experts estiment que l’Afrique a besoin d’environ 175 milliards de dollars (US) par an pendant 20 ans pour mettre fin à l’extrême pauvreté, et les entreprises y joueront un rôle essentiel.
Alors que l’attention se tourne désormais vers la reprise, Africa No Filter souhaite utiliser ses recherches pour remettre en question les discours existants et ainsi créer un espace encourageant les récits positifs, s’éloignant des clichés faciles, et commençant à comprendre le véritable potentiel de l’écosystème économique africain.
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