Une édition en ligne tous les vendredis

Nouveau média à La Réunion : Parallèle Sud se présente à vous

26 mars 2022

Parallèle Sud organisait hier à Saint-Leu sa présentation officielle. Ce nouveau média publie une édition en ligne tous les vendredis : « Pas de publicités ni de subventions « à conditions » sur ce média associatif à but non lucratif. Mais des reportages, des sons, des vidéos, qui traitent de ce qui se passe dans l’île et au-delà, dans la zone ainsi qu’à Paris quand on y parle des Outre-mer. »

« Peut-être avez-vous entendu parler d’un parallèle qui aurait croisé notre île… Un parallèle comme une route alternative, une route nouvelle sur le chemin de l’information.

Parallèle Sud est un média réunionnais totalement indépendant des puissances du pouvoir et de l’argent. Publié en ligne tous les vendredis, il n’existe que depuis quelques semaines et il est voué à évoluer.

Pas de publicités ni de subventions « à conditions » sur ce média associatif à but non lucratif. Mais des reportages, des sons, des vidéos, qui traitent de ce qui se passe dans l’île et au-delà, dans la zone ainsi qu’à Paris quand on y parle des Outre-mer.

A l’origine de ce projet, une journaliste du Quotidien, Jéromine Santo-Gammaire qui, il y a quelques années, créait une page Facebook, La Fait-diversière. Rejointe ensuite par deux autres ex-journalistes du même journal, Franck Cellier et Julien Sartre, le premier grand reporter et le second collaborateur de Mediapart.
L’idée plaît et agrège nombre de bonnes volontés. L’aventure pouvait débuter.

A La Réunion comme ailleurs, créer un média associatif et collaboratif, c’est parier sur un nouveau modèle économique reposant essentiellement sur le don. Les lecteurs ont déjà répondu présents en soutenant massivement la campagne de financement participatif sur la plateforme locale PocPoc. L’étape suivante consiste à trouver une indépendance économique en fidélisant les donateurs. A l’instar de nombreux médias indépendants, Parallèle Sud ne compte que sur les contributions libres et conscientes de ses visiteurs pour financer le travail des journalistes.

Alors que la liberté de la presse s’étiole, Parallèle Sud s’inscrit dans cette dynamique des médias émergents qui s’affichent sur le web comme autant de tentatives pour restaurer la confiance des lecteurs. Dans nos pages, cela passe par un espace de libre expression soutenu par un comité de lecture qui accompagne les contributeurs, mais aussi par des reportages qui, détachés des impératifs de l’actualité continue, prennent le temps de l’enquête, de la rencontre, du retour sur l’information, pour mettre en valeur les initiatives positives et dénoncer les dominations et les injustices.

Au moment où l’on semble s’enliser dans une crise sociale, économique, écologique, internationale et sanitaire, Parallèle Sud donne la voix à ceux qui luttent contre les oppressions et entreprennent pour un avenir meilleur. »

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  • Merci pour ce soutien du média le plus ancien au média le plus récent. Le secteur des médias, dominé par les sociétés commerciales, à plus que jamais besoin de diversité et de pluralité, pour retrouver la confiance du peuple.


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