Le Syndicat national des journalistes et les suites des attentats de Paris

SNJ-Réunion : « Etat d’urgence : la presse reste libre »

19 novembre 2015

Dans un communiqué, le SNJ-Réunion rappelle que l’application de l’état d’urgence à La Réunion ne remet pas en cause la liberté de la presse dans notre île.

Comme tous nos concitoyens, nous avons été choqués et attristés par les attentats de Paris. Par le biais de l’union syndicale Solidaires et en son nom propre, le SNJ exprime sa solidarité avec toutes les victimes de ces actes, journalistes ou non, et salue le courage de toutes les personnes, notamment les agents des services publics, qui sont intervenues dans l’urgence.

Maintenant que l’état d’urgence est étendu à l’Outre-mer et notamment à La Réunion, le SNJ donne une précision importante : le décret du 14 novembre 2015 ne modifie rien en matière de liberté de la presse. Le texte dit explicitement que « Le contrôle de la presse, des émissions radiophoniques, des projections cinématographiques et des représentations théâtrales » (visés par la loi de 1955 sur l’état d’urgence) ne seront pas mis en œuvre.

Il est important de le rappeler, puisque nos confrères métropolitains viennent de nous signaler quelques excès de zèle des forces de l’ordre : des journalistes ont été contrôlés, obligés de venir à la gendarmerie… parce qu’ils avaient filmé la façade d’une gendarmerie et des commerces !

Le SNJ Réunion-océan Indien redit avec force que la liberté de la presse ne doit pas être sacrifiée sur l’autel de la sécurité. Nos concitoyens doivent rester informés. Une restriction de la liberté d’informer ferait le jeu des complotistes et des terroristes.

Attentats de ParisEtat d’urgence

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