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Dans le cadre du contrat de plan État-Région, deux rencontres ce mois-ci à la préfecture
10 avril 2004
Hier, Gonthier Friedérici, préfet de La Réunion, envoyait un communiqué à la presse pour faire part du projet de sécurisation de la route du Littoral (sur la portion PR 1+000 et 13+500), présenté en notice explicative (voir ci-après). En effet, la route est soumise aux chutes de près de 10.000 tonnes de pierres chaque année, recueillies heureusement à 99% par les dispositifs de sécurité (filets, fosses, basculements...).
Cependant, la réduction du nombre de voies et les manœuvres de glissières lors des basculements provoquent des ralentissements de plus en plus importants qui paralysent la vie économique de l’île. La notice fait également remarquer que le risque de chute de pierres reste élevé au début des précipitations, car la mise en place du basculement dure plus de 3 heures en moyenne, la circulation se faisant toujours côté montagne...
Dans le cadre du contrat de plan État-Région, un projet de sécurisation à moyen terme (2005-2007) de la route du Littoral a été élaboré par la Direction départementale de l’équipement (DDE).
Afin de présenter ce projet à l’ensemble des services de l’État, aux collectivités, aux associations d’usagers et de protection de l’environnement ainsi qu’aux représentants de la presse écrite, le préfet présidera le mercredi 21 avril à 14 heures 30, en salle Jaune à la préfecture, la réunion de la Cellule d’analyse des risques et d’information préventive (CARIP), dont les compétences prévoient "l’information des citoyens avec les risques auxquelles ils sont soumis" (loi du 27 juillet 1987 sur le principe de l’information préventive).
À l’issue de cette réunion d’information et de présentation, le préfet présidera une nouvelle réunion de la CARIP le mercredi d’après, 28 avril à la même heure et dans la même salle à la préfecture. Puis un relevé de conclusions à partir des avis recueillis lors de ces deux réunions sera rédigé.
La RN1 sur sa section dite “route du littoral”, entre les PR 1+100 et 13+500, constitue une section de route vitale pour La Réunion. Elle assure la liaison entre les zones d’activités portuaires et aéroportuaires situées de part et d’autre de cette section. Elle présente un profil en travers en 2x2 voies avec accotements revêtus.
La route du littoral est construite, sur 11,3 kilomètres - du PR 1+600 au PR 12+900 -, en contrebas d’une falaise qui la surplombe de 100 à 180 mètres. Elle est soumise à de fréquentes chutes de blocs et d’occasionnels éboulements de masse, généralement associés à des précipitations pluvieuses de forte densité. Des mesures de précautions et de restriction de la circulation sont déjà prises mais il convient de les renforcer, tant en matière de sécurité qu’en matière d’incidence sur l’économie de l’île de La Réunion : 50.000 véhicules utilisent e effet cette voie chaque jour, soit environ 80.000 personnes, avec une hausse moyenne de 3% par an.
Les chutes de matériaux représentent chaque année en moyenne 10.000 tonnes, dont heureusement 99% tombent dans les dispositifs de fosses et gabions (ils sont, bien entendu, évacués régulièrement).
Une centaine de chutes de blocs atteint la route chaque année dont une vingtaine sur la chaussée côté mer, occasionnant, depuis l’ouverture de la route en 1976, 35 accidents corporels dus à des chutes de pierres, 40 blessés légers, 17 graves et 16 tués.
L’exposition au risque de chute de pierres est plus élevée pendant les périodes pluvieuses mais le risque est permanent.
Dès 1976, des mesures ont été prises pour réduire partiellement les conséquences des chutes de pierres, par la mise en place progressive et quasi généralisée de fosses et gabions en pied de falaise et, pour réduire l’aléa sur quelques sections, par la mise en place de filets contre les chutes de blocs. Des mesures originales de gestion et d’exploitation de la circulation ont été mises en œuvre dès l’ouverture de la route et optimisées depuis fin 1998, pour améliorer encore les conditions de sécurité des usagers sur cette 2x2 voies.
Ces mesures consistent à réduire l’exposition au risque des usagers grâce à un transfert de toute la circulation automobile sur la chaussée côté océan (moins sujette aux chutes de pierres).
Cette opération conduit à faire s’écouler le trafic sur les deux voies et la BAU de ladite chaussée. Les trois voies ainsi dégagées sont gérées en deux sens de circulation qui sont séparés par un cordon continu de blocs de béton amovibles qui est déplacé plusieurs fois par jour par des machines appropriées, pour s’adapter aux mouvements pendulaires journaliers des liaisons domicile-travail (système intitulé “basculement en 2+1”).
Les mesures de basculement de la circulation sont déclenchées grâce à un suivi en continu des précipitations pluvieuses assuré par le Centre d’information et de gestion du trafic (CIGT) (conforté par des relevés des services de Météo France). Ces relevés permettent de gérer en temps réel un système de seuils d’alerte pour le déclenchement des basculements, et le suivi des délais de neutralisation des voies jusqu’à la levée complète du dispositif. Actuellement, les basculements sont réalisés dès que le cumul pluviométrique dépasse 15 millimètres en 24 heures sur l’un des 3 pluviomètres de références répartis sur le linéaire exposé. La période de basculement est de 72 heures après le dernier pic de précipitations supérieur au seuil.
Pour mettre en œuvre ces mesures, le service a également déployé des moyens spécifiques de patrouilles et d’astreintes pour les équipes pilotant les engins de basculement et assurant la surveillance du réseau. Ainsi un patrouillage en continu a été mis en place dès 1998. Chaque basculement ou débasculement nécessite 10 agents. Chaque jour basculé, il est procédé à deux gestions - transfert des séparateurs mobiles en béton - qui mobilisent 4 agents.
Ces mesures, et notamment le basculement en 2+1, se sont jusqu’à présent avérées efficaces. Mais compte tenu de l’accroissement des trafics, la gêne apportée à la circulation, par la réduction du nombre de voies et les manœuvres de glissières, provoque des ralentissements de plus en plus importants aux extrémités, au point d’avoir un impact de plus en plus mal supporté sur la vie économique de l’île.
Sur les quatre dernières années, la route du littoral a été exploitée en mode basculé durant 64 jours en moyenne par an (76 jours en 2003). Le basculement a varié de 13 en 2002 à 20 en 2003, induisant un nombre de débasculements équivalent. Simultanément, les conditions d’écoulement du trafic sur les voies basculées se dégradent, relevant progressivement le niveau de risque pour les usagers qui passent de plus en plus de temps dans les zones soumises aux risques de chute de blocs et qui sont de plus en plus nombreux.
Il est à noter aussi que le risque reste élevé au début des précipitations, pendant la mise en place effective des procédures du basculement (3 heures 30 en moyenne sur 2002 et 2003), alors que la circulation se fait toujours côté montagne.
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