
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Projet de sécurisation de la route du littoral
22 avril 2004
Hier, à la préfecture de La Réunion, des élus, représentants d’institutions et usagers de la route se réunissaient autour de la Direction départementale de l’équipement et de la DIREN (Direction régionale de l’environnement), dans le cadre du projet de sécurisation de la route du littoral.
Axe majeur de communication pour les Réunionnais, liaison privilégiée entre les zones d’activités portuaires et aéroportuaires, la route du littoral a été construite en 1963, au pied d’une falaise dont la hauteur varie de 150 à plus de 200 mètres. Les usagers sont confrontés, depuis son origine, aux risques de chutes de pierres, surtout quand il pleut. L’objectif du projet présenté hier à la préfecture, vise une exploitation sécurisée de cette portion de notre réseau routier à court et moyen terme.
Le projet a été mis au point à la lumière de quelques chiffres illustrant l’importance de tels travaux de sécurisation... On aurait recensé, depuis 1976 - année où les premières mesures ont été prises pour réduire l’impact des chutes de pierres - 35 accidents corporels dus aux chutes de pierres : 40 blessés légers, 17 blessés graves et 16 tués, selon les chiffres avancés par la Préfecture.
L’autre contrainte reste la fluidité du trafic. 50.000 véhicules par jour empruntent cette route, représentant environ 80.000 personnes. Depuis fin 1998, la DDE a dû faire face à la croissance du trafic (3% par an), en mettant en place un système de basculement de la circulation dit "2 + 1, consistant à réserver sur la chaussée côté mer (y compris la bande d’arrêt d’urgence) la matin 2 voies vers Saint-Denis, 1 vers La Possession et le soir l’inverse pour tenir compte des flux de circulation", explique Michel Le Bloas, directeur de la DDE. Aujourd’hui, ce système commence à montrer ses limites, la circulation étant devenue à nouveau très difficile en période de pluie, avec des bouchons pouvant atteindre 4 à 5 kilomètres. Ce qui engendre des désagréments pour "toute l’activité économique".
Depuis 1997, 215.000 mètres carrés de filets ont été déposés le long de la falaise, sur 3,5 kilomètres immédiatement à la sortie de Saint-Denis et à la hauteur de la Pointe du Gouffre. Même si la pose des filets ne règle pas le risque majeur d’un éboulement de très grands volumes de roches, elle a néanmoins des effets très positifs en matière de sécurité, en retenant de 90 à 95% des pierres et blocs qui tombent régulièrement de la falaise, même en période sèche.
Devant la saturation du trafic en période de basculement et ses conséquences pour l’activité réunionnaise, l’État et la Région se sont accordés pour réaffecter de façon prioritaire des crédits de l’actuel plan, à raison de 80 millions d’euros, afin de poursuivre la protection de la route avec des filets. Dans un document adressé à la presse, il était affirmé que "l’ensemble de la route est concerné ; les trois zones où les chutes de pierre restent les plus importantes (entre le Cap Bernard et la Pointe de la Ravine à Malheur) vont être traités, soient 440.000 mètres de filets et de grillages disposés sur un linéaire cumulé de 4,7 kilomètres sur les 9,4 kilomètres restant à traiter. De plus, la hauteur des murs en gabions va être rehaussée sur la totalité de l’itinéraire pour atteindre 3, voire le plus souvent 4 mètres".
L’objectif poursuivi par les travaux projetés est d’améliorer la sécurité sur la route du Littoral, ce qui permettra d’y maintenir le plus souvent possible la circulation sur l’ensemble des quatre voies, sauf dans des conditions météorologiques extrêmes (cyclone, fortes pluies...).
Le projet de sécurisation de la route du littoral, qui sera soumis à enquête publique dès la deuxième quinzaine du mois de juin prochain, va permettre d’augmenter le niveau de sécurité actuelle, de réduire le temps d’exposition au risque dans les zones protégées par des filets (les automobilistes sont actuellement immobilisés dans les bouchons au pied des zones dangereuses). Enfin, il donnera la possibilité de retrouver une plus grande fluidité du trafic entre La Possession et Saint-Denis, en permettant d’envisager la suppression quasi-totale des basculements, hormis en période de fortes pluies.
Bien que ce projet concerne les Réunionnais, d’autres sont au cœur même de la réflexion. Des études paysagères et une expertise écologique préalable réalisée par le bureau d’études Biotope ont permis de préciser les enjeux majeurs liés à la prise en compte du paysage et des milieux naturels, de la faune et de la flore. Les études du projet ont été l’occasion de découvrir des colonies de pétrels nichant dans la falaise, dont des puffins de Baillon dont on ignorait jusque-là l’existence à cet endroit. Ce qui implique des aménagements pour protéger les oiseaux.
Plusieurs aménagements sont prévus : des ouvertures adaptées seront pratiquées dans les filets pour permettre aux oiseaux d’atteindre leur site de nidification, cela à chaque fois qu’une colonie d’oiseaux est repéré. Pour la flore, des études ont permis l’identification d’espèces rares et protégées. La présence d’un botaniste permettra la sensibilisation et la formation des ouvriers, pour un débroussaillage sélectif.
Et puis si certains se demandent : “à quand une nouvelle route du littoral ?” À l’horizon 2015-2020. Mais c’est une toute autre question sur laquelle promet de revenir le préfet.
Bbj
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)