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Transition énergétique dans les transports collectifs : quand l’exemple vient de nos voisins africains
4 novembre 2024, par
Depuis plusieurs mois à Nairobi, capitale du Kenya, les bus électriques circulent. Chaque bus coûte 45000 euros, soit de l’ordre de 10 fois moins cher que ce que proposent les sociétés européennes qui vendent des bus neufs à La Réunion. Ce sont des bus thermiques reconditionnés sur place. S’inspirer de cette solution déjà en œuvre dans notre continent africain permettra d’importantes économies tout en développant une nouvelle industrie créatrice d’emplois à La Réunion. En effet, l’application des normes européennes dans notre île oblige à importer périodiquement des bus neufs. Des véhicules encore en parfait état de marche sont réformés. Ce gaspillage coûte cher au contribuable et ne créé pas d’emploi à La Réunion mais outre-mer en Europe. S’inspirer d’une solution africaine, voici un exemple à suivre pour La Réunion. Ces bus reconditionnés sont conformes aux normes européennes : zéro émission de CO2.
(Photos Africanews)
À La Réunion, les flottes de bus doivent être renouvelées régulièrement. Au bout de 10 ans, des bus quasi-neufs doivent être réformés et remplacés par des véhicules neufs importés d’Europe ou d’Asie pour satisfaire aux normes européennes. La transition imposée par Bruxelles des moteurs thermiques à l’électrique accentue encore le coût d’une telle opération.
Pourquoi alors ne pas s’inspirer d’une solution qui marche dans notre continent, l’Afrique ?
Un reportage d’Africanews souligne que depuis déjà plusieurs mois à Nairobi, capitale du Kenya, les habitants ont maintenant la possibilité de voyager à bord de bus électriques, et ceux qui ont essayé ce nouveau mode de transport en sont ravis : pas de bruit de ferraille ni de fumée, et pas de vibration. Avec une capacité d’environ cinquante passagers, ce bus peut parcourir jusqu’à 120 km avant de nécessiter une recharge.
Ces 120 kilomètres couvrent largement un aller Saint-Denis jusqu’à Saint-Pierre en Car Jaune, un aller-retour entre Saint-Denis et Saint-Benoît, ou entre Saint-Denis et Saint-Paul, ou une très grande partie du kilométrage quotidien d’un bus d’un réseau urbain. Cette autonomie de 120 kilomètre signifie également une recharge bien plus rapide qu’un véhicule calibré pour une autonomie de plusieurs centaines de kilomètres.
Une société suédo-kényane, Opibus, propose de remplacer toute la chaîne de traction thermique par un moteur électrique pour 45000 euros par bus. De quoi donner une nouvelle vie à tous les bus qui sont appelés à être réformés au nom des normes européennes.
En effet, en réutilisant un bus thermique reconditionné en bus électrique, les normes anti-pollution toujours plus drastiques sont respectées. Une nouvelle industrie peut se créer à La Réunion. Elle évitera d’importer de nouveaux bus payés très chers. Elle permettra de créer des emplois à La Réunion pour les Réunionnais, impossibles à délocaliser.
Dans un contexte où des millions de véhicules polluants sont revendus chaque année en Afrique, le bus électrique représente une avancée écologique significative. Cela pourrait aider à atteindre les objectifs de la COP26, qui visent à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius.
Les Réunionnais sont un peuple inventif et ingénieux qui ne demande qu’à libérer tout son potentiel. Ils sont capables de proposer des alternatives au modèle occidental basé sur le capitalisme. Ce capitalisme a besoin de l’obsolescence programmée pour faire des profits. Cette obsolescence programmée est encouragée par les normes européennes qui servent notamment les intérêts des capitalistes de ces pays d’outre-mer.
L’exemple venu d’un pays de notre continent africain, le Kenya, montre qu’il est possible de faire mieux, moins cher et tout en créant des emplois localement.
A quand des missions d’études au Kenya pour s’inspirer de ce qui marche dans un pays qui a bien plus de liens culturels et historiques avec La Réunion que les pays d’outre-mer situés en Europe ?
M.M.
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