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Vote d’une motion demandant notamment à l’État de restructurer la dette publique d’Air Austral
23 novembre 2021, par
Le projet de rapprochement entre Air Austral et Corsair était à l’ordre du jour hier de l’assemblée plénière du Conseil régional. A l’initiative du groupe majoritaire, une motion a été adoptée. Elle demande la sauvegarde des emplois à La Réunion et le maintien de l’identité réunionnaise d’une société clé pour le désenclavement de notre île. Pour la Région, toutes les alternatives à la fusion avec Corsair doivent être étudiées.
8 jours après l’assemblée générale intersyndicale du personnel d’Air Austral marqué par le soutien de tous les groupes politiques de la Région, la situation de la compagnie aérienne réunionnaise était à l’ordre du jour de l’assemblée plénière de la collectivité hier.
A l’initiative du groupe majoritaire, l’urgence a été demandée pour le vote d’une motion présentée par Patrick Lebreton, premier vice-président de la Région. Ce texte a été adopté à la quasi-unanimité, moins 2 abstentions, les élus du groupe Le Cap.
La motion rappelle qu’Air Austral emploie 900 salariés, est à l’origine de 3.000 emplois indirects et que son chiffre d’affaires « hors-COVID » s’élève à 400 millions d’euros par an, ce qui est autant pour l’économie réunionnaise.
La motion votée hier estime qu’Air Austral n’a pas été autant aidée que ses concurrentes pour faire face aux conséquences de la crise COVID, et rappelle qu’un rapprochement capitalistique avec Corsair est dans les tuyaux afin que des crédits supplémentaires soient débloqués par l’État.
Ce projet est fermement combattu par les salariés et par un front d’élus de toutes tendances politiques. Les craintes portent sur le maintien des emplois dans les mêmes conditions sociales, et sur la perte de contrôle sur un outil indispensable au désenclavement de La Réunion. En effet, un rapprochement capitalistique placerait Corsair et Air Austral dans une holding commune. Sachant d’une part que Corsair a une flotte long courrier plus importante, flambant neuve, et des finances plus saines qu’Air Austral, et que d’autre part Corsair a transféré son siège social en Guadeloupe et qu’elle est dirigée par des représentants du lobbying antillais, ses craintes sont fondées.
C’est pourquoi la motion demande que toutes les alternatives au rapprochement avec Corsair soient étudiées, et que dans l’immédiat l’État restructure la dette publique de la compagnie.
Au moment du vote sur l’urgence, Sandrine Aho-Nienne a annoncé l’abstention du groupe Le Cap. L’élue demande que la transparence soit faite sur la situation d’Air Austral, autrement dit elle veut savoir comment la compagnie s’est retrouvée dans une telle situation. Elle a été appuyée par Michel Vergoz, membre de l’opposition, qui lui a voté pour la motion.
Huguette Bello, présidente de la Région Réunion, a expliqué que la collectivité ne pouvait avoir dans l’immédiat tous les éléments. « Comptez sur nous pour faire la transparence », a-t-elle souligné. Pour la présidente de la Région, il est important d’interroger sur le choix de Corsair et pas une autre compagnie pour un éventuel projet de rapprochement. Elle a également fait part du potentiel de développement d’Air Austral. Elle a expliqué l’importance de développer les liaisons régionales directes avec les pays d’Afrique voisins afin d’éviter de transiter par Paris pour s’y rendre, alors qu’ils ne sont qu’à quelques heures d’avion de notre île.
M.M.
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