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Remplacement du Conseil de surveillance présidé par la Région et du Directoire par un Conseil d’administration présidé par un PDG
23 novembre 2021, par
Avant 2015, la gouvernance d’Air Austral relevait d’un Conseil de surveillance présidé par un conseiller régional et un Directoire présidé par le directeur général de la compagnie. La transparence était le maître mot pour que la confiance règne entre les deux instances dirigeantes d’Air Austral, la politique et l’opérationnelle. Mais depuis 2015, Conseil de surveillance et Directoire ont été remplacés par un Conseil d’administration présidé par le PDG, seul maître à bord sur les plans opérationnel et politique. Une telle situation ne fait plus de la transparence le maître mot des relations entre un PDG et le politique qui n’est plus qu’un actionnaire comme les autres.
La naissance d’Air Austral est le résultat d’un accord de plusieurs acteurs favorables alors à la création d’un outil de désenclavement de La Réunion : la Région, le Département, Air Réunion, Air France et des investisseurs réunionnais. Air Austral était au départ une compagnie effectuant uniquement des vols régionaux, assurant notamment la seule desserte aérienne de Mayotte.
La faillite d’Air Lib a donné l’opportunité à Air Austral d’étendre son périmètre d’activité au long-courrier. Air France s’est alors retirée, estimant qu’elle n’avait pas à être présente dans le capital d’une compagnie long-courrier qui lui faisait concurrence sur une seule de ses centaines de lignes.
De cette création découlait une gouvernance bicéphale. L’opérationnel relevait du Directoire, présidé par le directeur général de la compagnie. C’est là que se traitaient toutes les questions relevant de la gestion de la compagnie aérienne, c’était l’instance opérationnelle. Les orientations politiques relevaient du Conseil de surveillance qui était présidé par un conseiller régional, où étaient représentées notamment les collectivités, c’était l’instance politique. Cela signifiait que la direction d’Air Austral avait des comptes à rendre aux responsables politiques. Cela ne voulait pas dire que le politique s’immisçait dans la gestion technique de la compagnie. Les rôles étaient clairement répartis, et la transparence était de mise, gage d’une bonne coordination entre Conseil de surveillance et Directoire.
Sous la présidence de Didier Robert à la Région, ce dernier s’était octroyé en 2012 le poste de président du Conseil de surveillance d’Air Austral. Mais sa présidence s’est conclue dès 2015 par un important changement de gouvernance de la compagnie aérienne.
Conseil de surveillance et Directoire ont été remplacés par un Conseil d’administration présidé par un PDG, qui n’était autre que l’ancien directeur général. Le politique n’était plus qu’un administrateur comme un autre, de rang inférieur au responsable de la direction opérationnelle qui cumule cette fonction avec celle de la direction politique de la compagnie.
A partir de là, le PDG n’a plus de compte à rendre au politique et est donc seul maître à bord à Air Austral depuis 6 ans, aussi bien sur le plan opérationnel que sur le plan politique. Une telle situation ne fait plus de la transparence le maître mot des relations entre un PDG et le politique qui n’est plus qu’un actionnaire comme les autres.
M.M.
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