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Une délégation mahoraise invitée à visiter les installations d’Airbus à Toulouse
14 avril 2022, par
Le projet de création d’une compagnie mahoraise concurrente à Air Austral s’est précisé la semaine dernière à l’occasion d’une réunion entre le Conseil départemental et Airbus Consulting. La future flotte de Zéna se positionnerait non seulement sur les liaisons régionales mais également sur le Mayotte-Paris. Le Conseil départemental de Mayotte est près à mettre 2 millions d’euros sur la table. L’objectif est de mettre fin au monopole d’Air Austral sur la desserte de Mayotte.
Dans son édition du 8 avril, le journal « les Nouvelles de Mayotte » rend compte d’une réunion le 7 avril au Conseil départemental de Mayotte entre la collectivité et un représentant d’Airbus Consulting en vue de la création de Zéna, compagnie aérienne à capitaux mahorais
Ben Isssa Ousseni, président du Conseil départemental de Mayotte, a affirmé que la collectivité était prête à mettre 2 millions d’euros dans le projet, mais attend que la société soit officiellement créée.
Selon « les Nouvelles de Mayotte », « d’ici la fin du mois, les statuts seront déposés et l’annonce de la société réalisée. Une fois les statuts déposés, il faudra attendre six mois pour que Zéna obtienne son CTA (certificat de transport aérien) qui lui permettra alors de faire voler ses avions ».
Cette compagnie souhaite faire voler des Airbus A321 XLR. Ces avions ont l’autonomie suffisante pour assurer des vols de Mayotte à la France : « Le choix de ces appareils est donc parfaitement adapté aux vols régionaux mais aussi au long courrier, c’est à dire à des rotations Mayotte-Métropole, ce qui viendra empiéter sur les plates bandes d’Air Austral qui pour l’heure jouit d’un monopole sur cette ligne comme sur celle de La Réunion du reste », indique « les Nouvelles de Mayotte »qui ajoute qu’ « Airbus a également lancé une invitation pour qu’une délégation aille visiter ses installations à Toulouse ».
Actuellement, les liaisons entre Mayotte et La Réunion sont assurées par Air Austral et sa filiale Ewa. Entre Mayotte et la France, c’est Air Austral qui est le seul transporteur. Entre Mayotte et Madagascar, Ewa est en situation de monopole.
Le Conseil départemental de Mayotte a donc l’ambition de rompre ce monopole qui permet à Air Austral de faire des bénéfices. L’objectif est manifestement de faire baisser le prix des billets d’avion d’une part, et que Mayotte puisse maîtriser son désenclavement avec la création d’une compagnie aérienne ayant comme actionnaire le Conseil départemental de Mayotte. Les promoteurs du projet ont recours aux services d’Airbus Consulting et l’achat de trois avions adaptés à la fois au moyen-courrier et au long-courrier est envisagé. Air Austral est donc attaquée frontalement pour la desserte de Mayotte, alors que sa situation de monopole lui permet jusqu’à présent de fixer les prix sans concurrence.
Rappelons que la desserte de Mayotte est la raison d’être de la création d’Air Austral, et que cette ligne était le cœur de son activité jusqu’à son déploiement sur le long courrier après la faillite d’Air Lib. Air Austral est actuellement la seule compagnie à desservir Mayotte en direct ou par sa filiale Ewa. Cette situation est prise en compte par les pouvoirs publics qui savent qu’Air Austral est la seule à assurer actuellement cette mission de service public. Mais si une concurrence venait à émerger, qui plus est sous la forme d’une compagnie aérienne comprenant des capitaux mahorais, le soutien de l’État à Air Austral serait-il le même ? Si Air Austral venait à perdre son monopole sur le désenclavement de Mayotte, serait-elle aussi séduisante pour d’éventuels investisseurs ?
Ceci rappelle la fragilité structurelle d’Air Austral, conséquence des décisions stratégiques prises par l’équipe mise en place par Didier Robert.
M.M.
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